La rencontre du week-end pour le CA Poussan Foot
Archives mensuelles : mai 2022
Vente par téléphone : l’enregistrement autorisé pour prouver le contrat
En cas de vente par téléphone, l’enregistrement de votre conversation par le professionnel est autorisée seulement pour prouver un contrat souscrit verbalement, sans support écrit. Vous devez être prévenu de cet enregistrement, qui ne doit être déclenché qu’au moment de la conclusion du contrat. D’autre part, les données de la carte bancaire ne doivent pas être enregistrées, ou conservées, lorsqu’elles sont saisies par le téléconseiller sur une plateforme de paiement sécurisée.
Lorsque vous achetez un bien ou un service par téléphone, l’enregistrement de votre conversation par le fournisseur est autorisé uniquement dans le but d’établir la preuve du contrat conclu, lorsque cet accord est seulement verbal, sans être accompagné d’un support écrit rappelle la CNIL dans une note .
Pour toutes les autres transactions à distance obligatoirement accompagnées d’un contrat selon le code de la consommation, en cas de démarchage téléphonique par exemple, cet enregistrement n’est pas nécessaire.
Pour les contrats qui peuvent être conclus verbalement (achat d’une prestation de visite culturelle payante par exemple), l’enregistrement est possible, mais vous devez être prévenu et l’avoir accepté. Cet enregistrement ne doit pas être systématique et total, mais limité à la seule partie relative à l’accord et à la conclusion du contrat.
À noter : vos coordonnées bancaires (numéro de la carte, date d’expiration et cryptogramme visuel) sont fréquemment demandées pour réaliser le paiement. Lorsqu’elles sont directement saisies sur une plateforme de paiement par le conseiller clientèle, elles ne doivent pas être enregistrées, précise la CNIL.
Les règles pour protéger vos droits
Dans les cas où l’enregistrement est possible, la CNIL recommande une information en deux temps :
- en début de conversation, en vous prévenant de l’existence du dispositif, de sa finalité (conserver une preuve du contrat), de la possibilité éventuelle de conclure le contrat par d’autres moyens n’impliquant pas l’enregistrement (en agence, par Internet, par voie postale, etc.) et en vous rappelant votre droit d’accéder à l’enregistrement ;
- par un renvoi vers un site web et vers l’onglet « mentions légales » par exemple pour obtenir une information exhaustive.
Vous devez aussi être informé de la possibilité d’adresser une plainte à la CNIL si vous estimez que vos droits ne sont pas respectés.
La conservation de ces enregistrements doit être limitée dans le temps. Le délai de droit commun est de 5 ans, mais il peut être plus court suivant la nature du contrat.
L’accès à ces enregistrements est réservé aux personnes habilitées dans le cadre de la gestion amiable ou contentieuse des litiges avec les consommateurs : le service consommateurs, le service clients, le service chargé du règlement des litiges, le médiateur, etc. La traçabilité de ces accès doit être conservée.
À savoir : l’enregistrement des conversations entre le vendeur et le client est obligatoire pour les prestataires de services d’investissement et pour les distributeurs d’assurance.
Prévention : la chaleur de retour dans l’Hérault!

Prévention routière au collège Via Domitia, au menu, l’utilisation du vélo, du scooter et de la trottinette
La Police Municipale a lancé depuis l’arrivée du printemps une campagne de sensibilisation auprès des élèves du collège Via Domitia de Poussan sur l’usage du vélo, de la trottinette et du scooter pour se rendre au collège en toute sécurité.
Après un travail préparatoire avec la direction du collège, des agents de la Police Municipale sont intervenus lundi d’abord avant les congés de printemps pour les 5èmes et les 6èmes, puis les 16 et 17 mai 2022 pour les 4èmes et les 3èmes concernés. Seuls devaient être présents ceux qui utilisent régulièrement un des de ces moyens de transport pour se rendre au collège et revenir chez soi… Devant un public de collégiens attentifs, avec à la clé une éventuelle modification des comportements, les agents de la Police Municipale de Poussan ont repris durant près d’une heure les principaux axes sécuritaires de l’utilisation du vélo, de la trottinette et du scooter sur la voie publique. Et à partir d’exemples concrets, les intéressés étaient d’autant plus concernés.
« L’utilisation d’un 2 roues doit se faire dans le respect des règles de sécurité afin de limiter les risques d’accidents pour les utilisateurs mais aussi pour les autres usagers de la route et les piétons. Devant l’importance des enjeux en terme de sécurité routière pour nos enfants, les sanctions encourues en cas de non-respect du code de la route ont été également rappelées, car après un phase de sensibilisation, une phase de verbalisation pourra être engagée. »
Avec des précisions, une vidéo, des réponses adaptées aux questions des collégiens, le principal était dit.
D’autant qu’il est utile, comme pour tous les utilisateurs de deux roues, de prendre conscience que l’on est moins protégé que dans un quatre roues…
Tout savoir :
Vélo : http://thau-infos.fr/index.php/commune/echos/130337-ce-qu-il-faut-savoir-avant-d-acheter-un-velo-2
Trottinette : http://thau-infos.fr/index.php/commune/echos/130339-trottinette-electrique-regles-d-or-a-suivre-pour-rouler-en-securite-2
Scooter et moto : http://thau-infos.fr/index.php/commune/echos/130338-scooter-ou-moto-voici-quelques-regles-d-or-a-suivre-pour-etre-un-bon-pilote-2
Vélo électrique : http://thau-infos.fr/index.php/commune/echos/130336-vous-roulez-a-velo-electrique-2
Clap de fin de saison pour le groupe U12-U13 du CA Poussan Foot



Sète Agglopôle Méditerranée vous informe que l’agence mobile viendra à votre rencontre le vendredi 27 mai de 7h à 12h30 place de la Mairie

Promenons-nous dans les vignes et observons la biodiversité au Domaine de Yeuses
Promenons-nous dans les vignes et observons la biodiversité au Domaine de Yeuses.
Préserver l’environnement ça s’apprend !

Nous vous informons que la Mairie sera exceptionnellement fermée vendredi 27 mai à partir de 12h
Nous vous informons que la Mairie sera exceptionnellement fermée vendredi 27 mai à partir de 12h. Nous vous remercions de votre compréhension.
Rencontre avec les lauréats du fonds de revitalisation TIMAC Agro
TIMAC AGRO France est une entreprise industrielle et commerciale spécialisée dans la production de la nutrition végétale et animale et ce depuis plus de 63 ans. Cette filiale du Groupe Roullier innove en permanence pour proposer des solutions agronomiques et zootechniques afin d’améliorer les performances agricoles dans le respect de l’environnement… 415 collaborateurs, 375 personnes aux fonctions industrielles en lien direct avec les agriculteurs s’appuyant sur des solutions agronomiques à haute valeur ajoutée : c’est dire l’importance du dispositif assuré par :
- un comité de pilotage constitué par la DDETS (Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités) et Timac agro,
- un comité technique et d’engagement constitué d’un groupe d’experts : Sète agglopôle méditerranée, la Chambre d’agriculture de l’Hérault, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Hérault et l’agence de développement régionale Ad’oc et Initiative Thau…
Le tout est géré par BPI Group spécialisé en conseil et stratégie.
Les pistachiers d’Axelle BODOY
La visite de terrain de ce 24 mai 2022 à Mas Saint Gabriel (commune de Mèze) a permis à l’agglomération représentée par François Commeinhes de dresser un bilan quant à la filière agricole (800 exploitations, 5 600 hectares de surface agricole utile…, 4 000 salariés). L’état d’avancement de 3 projets (1 040 000 euros) ont été « décortiqués ».
Noblesse oblige, c’est la propriétaire des lieux, Axelle BODOY qui a donné le coup d’envoi d’une matinée ô combien riche en enseignements et renseignements.
Axelle, ingénieure agronome de formation (ex-responsable d’Agriculture Régénératrice en Europe, Amériques, Afrique) a créé son entreprise en 2021. Axelle vise une production qualitative, haut de gamme, à signes distinctifs de qualité et d’origine, avec ses pistachiers (7 ha) sur sa ferme Pistalogic de Mèze, acquise en pleine propriété. L’ancienne dépendance de la Castillonne (ancien hébergement des ouvriers agricoles) devient donc une habitation plus un gîte. Un bâtiment agricole supplémentaire (après révision du PLU de Mèze) doit compléter le tout. La suite du projet (rucher, grenadiers, pistachiers…) est au domaine de la Rouquette (56 ha en bio) sous bail rural avec Sète agglopôle.
Montant total du projet : 800 000 € dont 38 200 € de fonds Timac Agro.
Jorge FERNANDEZ et sa « Maison du Safran et des Aromatiques » a quitté son magasin d’optique (15 ans), achète sa première parcelle en 2010 et plante 10 000 bulbes de safran… actuellement il en possède 35 000 (certification ISO 3632 bio). Depuis 2018, il complète sa production avec la culture de plantes aromatiques (27 références certifiées agriculture biologique et labellisées Sud de France). Titulaire du brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole à Villeveyrac, Jorge entend bâtir un hall d’exposition et de vente. Il envisage de proposer aux agriculteurs locaux de valoriser leurs excédents de production. Des travaux de réfection sont prévus au cœur de l’ancienne gare de Poussan.
Montant total du projet : 150 000 € dont 30 000 € de fonds Timac Agro.
Luc FONTA, après une carrière professionnelle de technicien dans le traitement de l’eau, crée le « Domaine des 3 Mazets » à Villeveyrac. C’est du côté viticulture naturelle qu’il se tournera (1 500 m2 au départ) avec, dans sa tête, une pratique sur sol vivant axée sur deux piliers : l’agro-écologie et la bio-électronique. Fort de l’appui d’Olivier Husson, chercheur au Cirad, il plante en 2018 ses premiers 1 000 pieds de raisin. Après une approche vers le raisin de table, il se tourne vers une première vinification avec l’aide du Domaine de Roquemale. Il vient de rajouter 4 ha et une cave de vinification… L’avenir nous dira…
Montant total du projet : 90 000 € dont 30 000 € de fonds Timac Agro.
![]() De g.à d. : T. Baëza, maire de Mèze ; M. Garcia, vice-président délégué aux activités agricoles et viticoles ; F. Commeinhes, président de SAM et maire de Sète ; Axelle Bodoy, agricultrice. |
![]() Une assemblée très attentive et très concernée par les interventions précises de tous les acteurs (SAM, TIMAC Agro, BPI Group, Initiative Thau, CRCM, Lycée de la Mer, CRPMEM…) |
Le CRCM et le Lycée de la Mer, pour leurs formations pilotes en installation et transmission conchylicole, le CRPMEM, pour l’élaboration de son futur contrat de filière et Initiative Thau ont ensuite complété les présentations. Photos : dm