Pour Jean Reboul, respecter l’énigme c’est atteindre l’impossible

            Jean-Reboul et la psychanalyse : un lien, une énigme, un message

Jean Reboul, gynécologue praticien et Psychanalyste, auteur de plusieurs livres et films,  continue avec son dernier ouvrage sa quête inspirée par ses rencontres avec ses patients.  S’’il ne cesse d’’explorer dans l’infertilité le mystère féminin et celui de la conception, il s’intéresse aussi au malaise dans la civilisation. Et dans ‘Un combat pour ses convictions », le discours scientifique et le respect de la place du Sujet ne sont pas incompatibles. »

Ce vendredi 17 mai, à 20 h 30, au Foyer des Campagnes à Poussan, après plusieurs scènes parisiennes et une représentation en Avignon, c’est dans sa commune qu’il présentait, « Le Souffle et le Docteur ».

Alors que Jean était déjà sur scène, c’est le metteur en scène, Jean-Luc Paliès, qui présentait ce spectacle particulier car pluridisciplinaire à partir d’un texte édité de Jean Reboul mais aussi avec le groupe musical du secteur, Solilès (Jazz/Funk) et ses musiciens devenus des acteurs, mais aussi de la danse et de la vidéo..

Nous partions dans près d’une heure trente de spectacle pour découvrir, comme le précisait un de ses confrères , ce qu’était la psychanalyse.

Revenant sur ses études en Médecine, le Docteur précisait qu’il se sentait un rebelle, non un révolutionnaire, mais que si se révolter était alors inavouable, il désirait déjà défendre la vie. Il avait alors compris que les demandes des patientes n’allaient pas toujours dans le sens du désir et que les réponses de la science ne leur suffisaient plus. Leurs problèmes relevaient de trois questions qu’elles se posaient intérieurement : d’où je viens, qui je suis, où je vais ?

Et ses premiers résultats dépassèrent ses espérances, confiait Jean, dans une première partie ou s’alliaient son monologue et les questionnements des musiciens. Retrouvant la solitude du clinicien Jean obtenait des résultats : « Les enfants du Docteur ou des impossibles enfants ! », il n’en avait que faire  car pour lui, si le lâcher-prise était une solution, respecter l’énigme c’était atteindre une dimension sacrée. Se rapprochant ensuite de la technique puis de l’Art, il se lançait avec passion dans une quête.

Analysant sa tendre enfance et ses relations avec son grand-père il se souvenait comment il avait été pris en marche par le temps et comment le silence était devenu son allié.

Car émettre un son, c’est rentrer dans un monde, c’est accepter de mettre de la couleur sur un souffle, sur de l’air : « Libre, libre, il faut souffler comme le vent. »

Accompagnant son grand-Père pour son dernier voyage, en permettant à celui qui l’avait aidé à rentrer dans le temps d’en sortir, il compris alors qu’il deviendrait Médecin.

Jean revenait alors sur le cas des patientes qui lui avaient prouvé qu’il ne fallait pas devenir complice de leurs maux mais comprendre que si une femme est souvent comblée par le vide, ce dernier est source de création pour qu’elle existe : « Il y a un avant, un après, mais quelquefois la Femme reste dans l’attente. »

Fragile et vulnérable, émotive et angoissée, il faut alors qu’elle se délivre avec un « Rien »,pour que s’accomplisse une métamorphose

Et pour que la perception de cet autre monde émerge, il faut respecter le corps, respecter le silence. Le Docteur , comme un poète ou un musicien, comme un artiste, doit travailler sur ce terrain de dialogue avec des rythmes, des silences, des sons colorés.

Entre souffrance et jouissance, la Femme parviendra alors à réaliser cette métamorphose.

Comme le précisaient des spectateurs, ce message d’amour, ces confidences qui avec une richesse intérieure placent la thérapie dans la parole, ont permis au public de comprendre d’une part l’évolution du Docteur, mais aussi l’idée qui le guide.

Car si cette adaptation particulière du texte demandait du courage, si les musiciens ont joué le jeu avec passion, traduire sur scène la pensée de Jean n’était pas gagné d’avance.

Que d’émotions dans ses textes, que de souvenirs pour certaines mamans !

Jean tenait à remercier tous ceux qui avaient permis la réalisation du spectacle, ceux qui en avaient assuré la promotion ainsi que d’une part les acteurs musiciens, les danseurs et chanteurs pour leur implication, mais aussi toute sa famille pour son soutien et particulièrement sa propre femme qui l’a  rapidement compris.

Alors que Jacques Adgé montait sur scène pour le remercier, le féliciter et lui remettre, pour toute son œuvre, la Médaille de la ville de Poussan, Jean remerciait l’ensemble des Poussannais qui ont su toujours le garder dans leur cœur. Poussan est pur lui un berceau. Il y a ses racines. Il ne pouvait imaginer ne pas transmettre ce message à ceux qu’il affectionne.

Après quelques échanges avec les spectateurs, des dialogues empreints d’émotion, Jean assurait avec la même passion la dédicace de son ouvrage : Le Souffle et le Docteur édité par JCL Grosse aux éditions Cahiers de L’Egaré.

Dimanche matin, à la  librairie du Kioque de Poussan, le Docteur assurera aussi une séance dédicace de 10 h 30 à 12 h.

 

 

Un repas de fin de saison avec l’école de football

L’école de foot du CA Poussan invite les joueurs et leurs familles le samedi 25 mai, à midi, pour un repas de fin de saison, un repas qui sera offert.

Au menu, paella. Si l’école compte sur votre présence, il est nécessaire et impératif de retourner au siège du CAP un coupon réponse pour confirmer votre présence. ( Donnez le coupon à l’éducateur de votre enfant.)

Le 19 mai, la 6ème balade des bébés portés

Ce dimanche 19 mai aura lieu la 6ème balade des bébés portés. Départ du logement d’Aleksandra Demazy  jusqu’au parc de jeux, avenue de la gare avec balade en famille et goûter partagé. Prêt de porte-bébés pour l’occasion.

Information au 06.45.51.87.45 ou sur kangouroukoala@hotmail.fr

Avec son amie Fanny Cruz, éducatrice Jeune enfants, Aleksandra Demazy lance une association de parents qui va s’appeler « Bébés et Parents d’aqui » qui est née de plusieurs désirs :

Se soutenir mutuellement en tant que parents (père ou mère) dans notre rôle d’éducation auprès de nos enfants.

S’entraider en tant qu’être humain solidaires et responsables.

Dans un souci constant de se respecter et de transmettre des valeurs visant à protéger et pérenniser les ressources de la planéte.

Aussi les membres de l’association se considèrent-ils comme des parents chercheurs en marche vers une société plus favorable au dialogue et à la relation bienveillante, nos enfants en étant les bâtisseurs et les bénéficiaires privilégiés

Elles tiennent donc à ce que l’association soit un lieu de dialogue, d’échange d’expériences et de témoignages, d’accueil de l’autre dans ses choix et dans son cheminement personnel, unique.

Aleksandra Demazy est  conseillère en portage bébé et Fanny Cruz, éducatrice jeunes enfants.

 

La collecte pour le lundi 20 mai

Collecte des centres anciens

La collecte des sacs noirs sur les 6 communes s’effectuera normalement

Collecte du pavillonnaire

BAC MARRON  (Loupian,Mèze Est,Montbazin,Villeveyrac) la collecte n’aura pas lieu. Ne pas sortir les bacs

BAC JAUNE/BLEU (Poussan) : la collecte est reportée au lendemain (mardi 21 mai 2013) Sortir les bacs la veille à partir de 20h

Annonces paroissiales jusqu’au 26 mai

 Vendredi 17 mai :

 De 19 h 30 à 2 1 h, Aumônerie des jeunes au Jardin de la Grotte, à Poussan

 Samedi 18 mai :

 11 h 30 : baptême à Poussan de Rose Fernandez

 18 h : messe à Montbazin

 Dimanche 19 mai :

 10 h : à Gigean : Première communion

 A 18 h : Confirmation d’adultes en l’église Sainte Bernadette de Montpellier (de la paroisse du Bon Pasteur) : Romuald et Martine Delvart, Marlyne Boccia, Sandrine Doumas)

Mardi 21 mai :

A 14 h 30 : Rosaire à l’oratoire de Poussan

Mercredi 22 mai : 10h : rencontre des prêtres du secteur à Gigean

A 17 h 30 : confession pour la 1ère communion à la chapelle de Poussan

Jeudi 23 mai : 18 h 30 : réunion de l’EAP à la salle Saint Joseph à Montbazin

Vendredi 24 mai :

17 h 30 : messe à Poussan, suivie de la répétition de la chorale

Samedi 25 mai :

11 h : à Gigean, baptême de Cezino Coésens (Revel)

(De 14h30 à 17h30 : catéchèse « mystagogie des sacrements de l’initiation » par Mgr Carré à Pézenas)

A 16 h 30 : mariage à Montbazin de Jérémy Lopez avec Adélaïde Pastor

A 18 h : messe à Gigean

Dimanche 26 mai : Solennité de la Sainte Trinité

(À 10h30 : culte protestant à Sète dans le cadre du Synode national de l’église protestante de France)

A 10 h : 1ère Communion à Poussan. Bénédiction des Roses de Sainte Rita.

A 12 h : baptême à Poussan de Ninon Anselme

15 h : confirmation à Frontignan des jeunes (3ème et +)

 PAROISSE : ACCUEIL-SECRETARIAT au presbytère de POUSSAN Tel : 04.67.78.20.31 MARDI et JEUDI de 15h à 17h MERCREDI de 9h30 à 11h30

Email : paroisse.du.bon.pasteur@wanadoo.frSite : www.paroisse-dubonpasteur.com

 


 

 

Un pique-nique chez les vignerons indépendants

     Près d’une cinquantaine de vignerons indépendants du Languedoc-Roussillon participent ce weekend au pique-nique géant. Chacun apporte son panier repas, le vigneron fait déguster ses vins.

 2 000 hectares de terrain. 650 vignerons indépendants. 3 jours de fête. La France se met à table chez les vignerons indépendants pour un pique-nique géant organisé au niveau national. Les 18, 19 et 20 mai 2013, les vignerons ouvrent leur domaine à destination des visiteurs. Le principe est simple, chacun apporte son pique-nique et le vigneron offre le vin ! Au sein de son domaine dans un espace aménagé pour l’occasion avec tables, chaises et parasol, chaque vigneron propose son vin gratuitement à la dégustation et fait partager des activités ludiques et culturelles !

L’événement est ouvert à tous, en famille, entre amis, passionnés, amateurs, curieux qui souhaitent découvrir le vin, les vignes et le métier de vigneron indépendant.

En Languedoc-Roussillon, quarante-six vignerons participent à l’événement.

 Parmi eux, Virgile Joly à Saint-Saturnin-de-Lucian, propose une projection du film « Les terroiristes du Languedoc » en compagnie du réalisateur californien Ken Payton. De 10 h à 18 h, dégustation des vins du domaine, balade dans les vignes, visite de la cave, projection de film et animations pour enfants.

 

La liste des vignerons participant sur Pique-nique chez le vigneron indépendant

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=1wmUJ3BczNE#t=0s

A la MJC, les filles de l’Education Populaire

Depuis le 13 mai, la MJC propose à ses visiteurs, dans salle d’accueil, une exposition avec plus de 16 affiches prêtées par la MJC de Castelneau le Lez sur le thème des Filles et de l’Éducation Populaire.

L’éducation populaire est un courant de pensée qui cherche principalement à promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d’enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, une éducation visant l’amélioration du système social.

Depuis le XVIIIe siècle occidental, ce courant d’idées traverse de nombreux et divers mouvements qui militent plus largement pour le développement individuel des personnes et le développement social communautaire (dans un quartier, une ville ou un groupe d’appartenance, religion, origine géographique, lieu d’habitation, etc.) afin de permettre à chacun de s’épanouir et de trouver une place dans la société.

En France, tout au long du XXe siècle, l’éducation populaire s’est d’abord organisée autour de trois grands courants idéologiques : le christianisme social, dont la dimension intellectuelle est illustrée notamment par le personnalisme autour de la revue Esprit, les mouvements laïques, dont la Ligue de l’Enseignement, Les Francas, les Céméas, etc. et enfin le mouvement ouvrier, en particulier la CGT. Les mouvements français d’éducation populaire collaborent avec des mouvements étrangers de même orientation autour des thèmes de l’éducation, de la solidarité, de la culture, de la liberté…

L’action des mouvements d’éducation populaire se positionne en complément de l’enseignement formel. C’est une éducation qui dit reconnaître à chacun la volonté et la capacité de progresser et de se développer, à tous les âges de la vie. Elle ne se limite pas à la diffusion de la culture académique, elle reconnaît aussi la culture dite populaire (culture ouvrière, des paysans, de la banlieue, etc.). Elle s’intéresse à l’art, aux sciences, aux techniques, aux sports, aux activités ludiques, à la philosophie, à la politique. Cette éducation est perçue comme l’occasion de développer les capacités de chacun à vivre ensemble, à confronter ses idées, à partager une vie de groupe, à s’exprimer en public, à écouter, etc.