Archives pour la catégorie Santé
La chaleur continue d’augmenter dans l’Hérault qui bascule en vigilance orange canicule dimanche 20 août à midi.
Soyez vigilants, avec les fortes chaleurs ! Pour éviter les accidents appliquez ces gestes simples
Soins : plusieurs solutions avant de se rendre aux urgences
Vous êtes en vacances et vous avez besoin de soins ? Le ministère de la Santé propose des solutions adaptables en fonction des situations, afin de limiter le recours systématique aux services d’urgences hospitaliers qui peuvent être sous tension lors de la période estivale. Service-Public.fr vous indique les informations à connaître !
En dehors de situations graves nécessitant forcément des soins en urgence, le ministère de la Santé donne des alternatives. L’été est souvent une période de surcharge des services d’urgences, notamment en raison de la baisse des effectifs. D’autres services accompagnent les usagers pour trouver la meilleure solution de soins en fonction de leur situation.
Avant de se rendre aux urgences, et si vous n’êtes pas sûr que la situation le justifie, voici les alternatives possibles :
- appeler son médecin traitant : en journée, celui-ci peut vous recevoir ou bien vous renseigner au mieux sur la marche à suivre en fonction de votre état ;
- consulter la carte des lieux de soins établie par le ministère de la Santé : cette carte recense les lieux de soins non programmés qui peuvent accueillir en semaine, le week-end, en journée ou en soirée ;
- appeler le 15, ou le 114 (numéro pour les personnes malentendantes) : vous êtes mis en relation avec un assistant de régulation médicale qui détient une expertise pour qualifier les appels, il vous indiquera la marche à suivre, vous mettra en relation avec un médecin ou vous orientera vers la structure la plus adaptée ;
- prendre un rendez-vous en téléconsultation.
Une carte des lieux de soins
Cette carte, élaborée par le ministère de la Santé, avec le concours des Agences régionales de santé (ARS), recense dans chaque région des lieux de soins proposant des consultations de soins non programmés.
Après avoir indiqué votre localisation et les plages d’ouverture souhaitées, vous pouvez retrouver différents types de lieux de soins référencés autour de chez vous :
- centres de santé et maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) ;
- maisons médicales de garde ;
- centres de soins non programmés ;
- cabinets médicaux ouverts le soir et/ou le week-end.
Attention : en cas d’urgence vitale ou de doute sur la gravité d’une situation, vous devez toujours composer le 15.
Canicule. Quelques réflexes à adopter sur la route
Vigilance orange canicule à partir du 19 août
Un malaise ? Un accident ?
Tatouages : les précautions à prendre avant de se lancer
Vous envisagez de vous faire tatouer ? Attention, le tatouage n’est pas un acte anodin. Service-Public.fr vous délivre quelques conseils pour choisir votre tatoueur et sur les gestes d’hygiène essentiels.
La première étape est de savoir si vous souhaitez faire un tatouage temporaire ou permanent.
Le tatouage temporaire ne rentre pas dans l’épiderme mais est déposé à même la peau. L’encre éphémère utilisée entre dans la catégorie des produits cosmétiques. Le dessin reste en règle générale un peu moins d’un mois sur la peau.
Le tatouage permanent est réalisé avec un colorant indélébile qui est introduit sous la peau à l’aide d’une aiguille : le tatouage permanent dure toute une vie !
À savoir : il est possible de se faire enlever un tatouage permanent à l’aide d’un électrodermographe ou d’un laser mais ce geste ne peut être réalisé par un tatoueur. Il s’agit d’un acte médical pouvant entraîner un risque de cicatrices.
Le choix du tatoueur
Le choix du professionnel effectuant l’acte est important.
Les points de vigilance sur lesquels il faut être attentif avant de se rendre dans un salon de tatouage sont les suivants :
- assurez-vous que le tatoueur dispose d’une déclaration d’activité délivrée par l’Agence régionale de santé (ARS) ;
- le tatouage doit être réalisé dans une pièce exclusivement réservée à cet effet, et désinfectée après chaque client ;
- le respect des règles d’hygiène est essentiel de la part du professionnel, vérifiez qu’il se lave bien les mains et que les gants qu’il utilise sont à usage unique, de même que l’aiguille. La zone à tatouer doit être désinfectée au préalable ;
- avant de réaliser le tatouage, le tatoueur doit vous expliquer les risques auxquels vous vous exposez ;
- les informations concernant les risques doivent être affichées dans le salon mais aussi vous être transmises à l’écrit.
Si ces pratiques ne sont pas respectées, il est recommandé de trouver un autre professionnel.
Attention : avant la séance, évitez de consommer de l’alcool ou de prendre des médicaments qui fluidifient le sang, comme l’aspirine, car ils peuvent ralentir la cicatrisation et augmenter le risque de saignement.
Tatouages temporaires
Bien que le tatouage temporaire présente moins de risque que le tatouage permanent, il ne doit pas se dérouler à la légère.
Faites preuve de vigilance lorsque des tatouages aux encres foncées vous sont proposés et évitez l’application de tatouages temporaires au henné noir. Pour intensifier la coloration noire du henné, le para-phénylènediamine (PPD) peut parfois être utilisé. Il s’agit d’un produit dangereux à l’origine d’allergies pouvant entraîner une intervention médicale, voire une hospitalisation. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle que « cet ingrédient est interdit dans les produits cosmétiques autres que les teintures capillaires ».
À noter :
- N’hésitez pas à demander la composition des encres utilisées et assurez-vous qu’elles ne contiennent pas de para-phénylènediamine.
- Si vous commandez sur internet, assurez-vous que les tatouages ne contiennent pas cette substance.
Que faire en cas de complications ?
Une fois votre tatouage effectué, vous devez surveiller tout signe d’effets indésirables.
Les tatouages permanents présentent plusieurs risques comme :
- un risque infectieux : notamment si la zone de tatouage n’a pas été désinfectée au préalable ;
- un risque allergique : certaines encres utilisées peuvent engendrer des réactions telles que des démangeaisons et un gonflement, voire de l’eczéma ;
- avant de vous faire tatouer, n’hésitez pas à en discuter avec votre médecin, notamment si vous souffrez d’une lésion cutanée, d’une maladie ou que vous suivez un traitement médical.
À savoir : le tatouage comporte des risques sanitaires réels de transmission infectieuse bactérienne ou virale (l’hépatite B et C). La contamination peut provenir du matériel ou de l’encre. Consultez toujours un médecin en cas d’apparition de signes cliniques (démangeaisons, eczéma, inflammations ou autres réactions d’allergie) après un tatouage récent.
À savoir : votre enfant est mineur et il souhaite se faire tatouer ? Les tatoueurs ne peuvent pratiquer ces prestations sur des jeunes n’ayant pas 18 ans sans une autorisation écrite des parents ou tuteurs. Ce document devra être conservé pendant 3 ans par le professionnel.
Convivialité et partage pour les 3èmes assiettes gourmandes, à Poussan
Une belle soirée pour les producteurs et les consommateurs relais des Pouss’en faim, avec l’aide du CPIE et le soutien efficace de la Mairie de Poussan.
Vous étiez invités ce mardi 25 juillet aux 3èmes assiettes gourmandes du mois pour toujours déguster dans la bonne humeur et la convivialité de bons produits locaux. L’objectif des Pouss’en faim est de privilégier le circuit court qui est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire.
La musique entretenait un rythme adapté…
Une animation musicale assurée de belle façon par le groupe « Romanesse » avec du swing, du jazz manouche et ensuite c’est Jésus Valtierra qui s’est produit brillamment, seul au micro avec une bande son. Cela a permis à chacun de profiter d’une ambiance musicale, douce et rythmée à la fois.
Côté assiettes, préparées par les producteurs du groupement d’achat des Poussan’en faim il faut savoir que les circuits courts ont effet une influence sur les effets liés à la transformation et la distribution (approvisionnement, stockage, logistique…), et ceux liés au mode de production.
Après la livraison des producteurs jusqu’à 19 h 30, toujours des gourmands et des Poussannais attachés à l’agriculture et à la production locale à l’occasion de cette soirée dédiée aux assiettes préparées par ces mêmes producteurs locaux. Plusieurs préparations avec des viandes ou encore des fromages entre-autres, avec aussi des fruits et des légumes, des huîtres, des préparations avec des produits du terroir, ainsi que différentes boissons pour se désaltérer et différents vins à consommer avec modération qui étaient en vente…
De bien nombreux Poussannais et visiteurs qui en ont profité pour se délecter et partager un repas convivial avec des amis, en couple ou en famille, sur une place de la Mairie devenue terrasse des Pouss’en Faim. Une ambiance de vacances, ludique..
Et pour tous les gourmands qui avaient choisi leurs mets (prix de quelques euros), dans une ambiance presque festive, le plaisir de déguster a été au rendez-vous. C’était le principal. Entre différentes préparations et mets réalisés par les producteurs il y avait de quoi se faire plaisir, se composer un bon repas. Pour la plupart des participants ce fut le cas…
Une bien belle soirée autour des produits locaux.
Pour des informations supplémentaires, ou demande d’adhésion, rendez vous sur le site www.paniersdethau.fr ou contactez
- Les Pouss’enFaim à Poussan : pouss.en.faim@gmail.com
Moustiques : « Zéro éclosion, zéro invasion »
Moustique-tigre, sa vie, son œuvre…
Voilà plus d’une trentaine d’années qu’Aedes albopictus (ou moustique-tigre) est présent en Europe occidentale : identifié en Albanie dès 1979, il est présent, notamment, en Italie depuis le début des années 1990. Depuis sa zone d’origine, le sud-est asiatique, il a essaimé à la surface de la planète à la faveur du commerce international, en particulier des pneumatiques usagés.
En 16 ans, soixante-quatre départements colonisés
Un autre problème est, ensuite, celui de son extension de proche en proche par des moyens très classiques : les transports individuels et collectifs. Car le moustique-tigre Aedes albopictus prend la voiture, le train ou l’autobus (entre autres)… C’est comme cela qu’il a franchi la frontière franco-italienne, en 2004 / 2005, du côté de Menton (Alpes-Maritimes), et qu’il a commencé à coloniser des territoires entiers. Après seize années, il a été identifié, fin 2020, dans 64 départements métropolitains, dans des proportions variées. Il est désormais bien implanté en Corse, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Occitanie, particulièrement en ex-Languedoc-Roussillon. Il remonte la vallée du Rhône, à l’est, et le littoral atlantique, à l’ouest. Il a été trouvé jusqu’en région parisienne et en Alsace.
En vidéo : https://fb.watch/lQCBkArO2v/
Présent en ex-Languedoc-Roussillon
C’est depuis 2011 / 2012 qu’il a commencé à investir l’ex-Languedoc-Roussillon, par le département du Gard. Fin 2020, il était installé dans 216 commune gardoises (dont Nîmes et Alès), 253 communes héraultaises (dont Montpellier, Sète et Béziers), 124 communes audoises (dont Narbonne et Carcassonne), 130 communes dans les P-O (dont Perpignan). Son extension continue vers le sud-ouest, puisqu’on le trouve aussi, à des degrés divers, dans les treize départements d’Occitanie…, jusqu’en Nouvelle-Aquitaine et au-delà…
Les manières concrètes de se prémunir du moustique-tigre
Les femelles du moustique-tigre Aedes albopictus pondent leurs œufs à sec, sur la paroi ou le rebord d’un récipient ou objet incurvé pouvant recueillir de l’eau, et/ou à la limite d’un niveau d’eau. À partir du milieu du printemps, lorsque les conditions climatiques sont favorables, les œufs éclosent dès qu’ils entrent en contact avec de l’eau (pluie, arrosage…) : ils donnent alors des larves qui, au bout de 5 à 6 jours, deviennent, après nymphose, des moustiques adultes et… piqueurs. Important : ce phénomène se produit avec des eaux propres comme sales.
Gîtes larvaires : un peu partout chez soi
Les « gîtes » de reproduction du moustique-tigre Aedes albopictus sont très souvent de micro dimension (à partir de quelques millilitres seulement), toujours en milieu urbain ou périurbain, jamais en milieux naturels humides ouverts. C’est une foultitude de petites collections d’eau artificielles telles que :
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seaux, vases, soucoupes.
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fûts, citernes, récupérateurs d’eau.
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chéneaux et gouttières, bondes et rigoles.
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pneus, boîtes de conserve.
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et tout petit réceptacle d’eaux pluviales ou domestiques à découvert.
Ces « gîtes » de reproduction sont, en grande partie, « fabriqués » par l’Homme. Ils se trouvent, pour 80 % d’entre eux, au sein des domiciles privés : cours, jardins, terrasses, balcons… Il est impossible de les recenser tous et de les traiter systématiquement à l’état larvaire, car ils pullulent et sont aléatoires dans l’espace et dans le temps.
Pas d’eau pour les moustiques : https://youtu.be/Ye5aBzbM0yU
Alors, si vous êtes dans cette situation, ne tergiversez pas : la façon la plus efficace de se protéger de ces nuisances en amont, c’est ranger, curer, protéger, couvrir (toiles moustiquaires) ou évacuer les eaux stagnantes. Ou, mieux encore : chaque fois que possible, supprimer physiquement ces gîtes. Et convaincre son voisinage de faire de même, car agir isolément n’est pas suffisant. Il faut se mobiliser collectivement.
Privé d’accès à l’eau, le moustique-tigre ne se reproduit pas.
Toutes les infos sur : www.moustiquetigre.org
Qui suis-je ? *
Je suis tout petit (moins de 7 mm), très noir avec des tigrures blanches sur le corps qui m’ont valu mon surnom.
Contrairement à certains de mes congénères, je pique le jour, à l’extérieur des habitations, et je suis très vorace ! La nuit, je me repose dans la végétation.
J’affectionne particulièrement l’Homme, en milieu urbain, qui me fournit le « repas » sanguin, nécessaire à la maturation de mes œufs, ainsi que les lieux de ponte, qui sont tous récipients ou objets pouvant recueillir de l’eau, souvent très petits.
Je me déplace très peu (150 mètres environ depuis mon lieu de naissance) car je vole très mal. Mais pour coloniser les territoires, j’ai une astuce : le transport passif ! J’accompagne l’Homme dans ses déplacements. Et oui, je prends la voiture, le train, le bus, les camions et tout autre moyen de transports. Très pratique ! C’est ce qui m’a permis de quitter mon Asie du sud-est originelle pour venir m’implanter un peu partout sur la planète, y compris dans plus d’une soixantaine de départements métropolitains, à ce jour.
J’ai une excellente capacité d’adaptation. En régions tempérées, j’ai une activité de mai à novembre. En période hivernale, mes œufs se mettent en diapause (une sorte d’hibernation) et, dans de « bonnes conditions » (après une mise en eau), mon espèce revient en force la saison suivante.
Les Hommes ne m’aiment pas, car si je pique beaucoup, je suis aussi potentiellement vecteur de maladies, comme la dengue, le chikungunya ou le Zika. Mais pour cela, il faut que je pique une personne atteinte de cette maladie et se trouvant en période de virémie, ce qui dans nos régions tempérées est heureusement rare.
* Je suis le moustique Aedes albopictus, surnommé moustique-tigre.
Développement aquatique : c’est là que tout se joue
La multitude de gîtes larvaires (lieux de ponte) qui existent dans notre environnement proche (seaux, vases, soucoupes, fûts, citernes, gouttières obstruées, bâches non tendues…) fait de chacune et chacun de nous le premier acteur de la lutte contre la prolifération de ce moustique. Plusieurs gestes simples, économiques et efficaces peuvent être mis en œuvre :
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mettre du sable dans les coupelles de pots de fleurs, qui évite l’eau stagnante tout en gardant, après arrosage, l’humidité.
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fermer hermétiquement les collecteurs d’eau de pluie ou les couvrir avec de la toile moustiquaire à maille fine (car le moustique-tigre est tout petit).
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vérifier l’écoulement des eaux des gouttières et de tout autre conduit.
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vider une fois par semaine ou ramasser tous les réceptacles potentiels dans les jardins, sur les terrasses et les balcons (écuelles pour animaux, bâches non tendues, jouets, outils et objets de jardinage qui peuvent retenir l’eau, etc).
Un mot d’ordre : Privons le moustique-tigre d’eau !
Privé d’accès à l’eau, le moustique-tigre ne se reproduit pas.
C’est au prix d’une lutte incessante, individuelle et collective (au niveau de chez soi ET de son quartier), que pourront être réduits les niveaux de populations de moustiques-tigres et leur nuisance.
Une vidéo : https://fb.watch/k0NLg3KiCK/
Pour en savoir plus : www.moustiquetigre.org
Informations complémentaires : www.eid-med.org
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