Drogues info service est le service national d’aide à distance en matière de drogues et de dépendances ; il a également en charge le recensement, la mise à jour et la mise à disposition du public de l’annuaire national des structures spécialisées en addictologie.
Le GHB – acide gammahydroxybutyrique est une drogue de synthèse aux propriétés sédatives et amnésiantes.
En France, utilisé en médecine pour le traitement de la narcolepsie (trouble du sommeil chronique) et comme anesthésiant préopératoire ; il connaît depuis une vingtaine d’années une utilisation détournée à des fins non médicales.
- Limiter les risques, les personnes qui consomment du GBL recherchent une sensation d’euphorie et de désinhibition. Il y a cependant très peu de différence entre la dose euphorisante, la dose provoquant une perte de conscience et la dose mortelle. La consommation de GBL ne doit donc absolument pas être banalisée car les effets négatifs et potentiellement mortels peuvent apparaître brutalement. Le premier conseil de réduction des risques est de consommer la plus petite quantité possible et de limiter la fréquence de consommation en soirée afin d’éviter les intoxications. Le dosage doit se faire au millilitre près et dépend du poids de l’usager.
- Des mélanges à éviter impérativement, la consommation d’alcool ou de toute autre substance « dépresseur »associée à la consommation de GBL est à proscrire ; l’alcool accentue les effets du GHB et du GBL et augmente les risques d‘overdose. Ainsi, même de très faibles doses de GHB/GBL peuvent avoir des conséquences graves s’il y a une prise concomitante d’alcool, d’un opiacé ou encore de certains médicaments. Les personnes sous traitement VIH antirétroviral inhibiteur de protéase sont également exposées à un risque de surdosage avec ces drogues car ce traitement augmente la concentration sanguine de GHB dans le sang.
- Réagir en cas de malaise d’un proche, si un proche a pris du GHB ou du GBL, il peut faire un malaise très brutalement. S’il reste conscient il faut le surveiller et rester près de lui. S’il a perdu conscience, il faut impérativement appeler les secours (SAMU 15 ou Pompiers 18 ou 112) et, s’il ne respire pas ou très peu, lui faire un massage cardiaque en attendant que les secours prennent le relais.
Enfin, n’hésitez pas à joindre Drogues info service au 0 800 23 13 13, de 8h à 2h, 7 jours sur 7, votre appel est anonyme et gratuit.