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En cas de danger majeur à proximité, le nouveau dispositif FRAlert
SÉANCES DÉCOUVERTE BIEN-ÊTRE au profit de l’association GEEC Groupe Échange et Écoute Cancer.
Mardi 11 octobre : avec le PROFESSEUR DUBOIS, l’activité physique et l’alimentation dans le cadre de la prévention et la guérison du cancer
Informer, sensibiliser, prévenir pour lutter efficacement contre le cancer
La Ligue communique régulièrement sur les bienfaits d’une hygiène de vie adaptée, sur les facteurs de risque et sur l’importance des programmes de dépistages organisés. « Nous agissons pour le respect ou le renforcement des lois et des réglementations visant à interdire la diffusion de produits industriels nuisibles à la santé.
Vidéos conférence n°2 :https://youtu.be/F8CD_pSQsJE
ET https://youtu.be/yKnIVJV0PpY
- Prévenir pour protéger
La prévention des cancers
40% des cancers sont évitables ! En modifiant certaines habitudes ou notre mode de vie, nous pouvons agir au quotidien.
Les premiers facteurs de risque de cancer sont le tabac et l’alcool.
Le tabac est directement responsable de cancers bronchiques, de la vessie ou de la vésicule biliaire. Le tabagisme actif et/ou passif est le premier risque à éradiquer pour un mode de vie équilibré. L’arrêt du tabac permet de réduire le risque de cancer. Voir tous les conseils ici.
L’alcool, et particulièrement lorsqu’il est associé au tabac majore le risque de développement des cancers de la langue, de la gorge, de l’œsophage du pharynx, du sein et du foie. En France, 7 % à 10 % des cancers seraient associés à une consommation d’alcool trop importante. Il est conseillé de limiter sa consommation d’alcool à 10 verres par semaine, sans dépasser 2 verres par jour, et avec 2 jours d’abstinence par semaine.
MAIS Une alimentation équilibrée et la pratique régulière d’une activité physique jouent aussi un rôle protecteur dans l’apparition des cancers
La prévention secondaire des cancers s’adresse à des individus qui ne sont pas malades mais qui présentent un certain risque. Il s’agit du dépistage, qui consiste à rechercher de façon systématique dans une population en bonne santé les porteurs de symptômes latents. Le dépistage vise à abaisser la mortalité liée au cancer, seul critère permettant de juger de son efficacité. Aujourd’hui, de nombreuses affections cancéreuses sont imputables à un déséquilibre alimentaire. L’influence de l’apport calorique en graisses semble de plus en plus établi dans le développement des cancers du sein, du côlon, de la prostate et de l’endomètre. L’obésité joue un rôle important dans les cancers du côlon chez l’homme et du sein chez la femme. Dans ce contexte, surveiller son poids et son alimentation devient essentiel dans le cadre de la prévention du cancer. L’alimentation se doit d’être variée et équilibrée, adaptée aux besoins métaboliques individuels.
L’équilibre alimentaire est primordial. Il repose sur une alimentation variée et diversifiée, adaptée à vos besoins et à votre métabolisme. Les fruits et légumes, consommés en quantité et en variété, ont un effet protecteur sur la vie des cellules, contribuant ainsi à diminuer le risque de développer un cancer.
Chiffres et mesure du risque de cancer
Quelles relations entre alimentation et cancers ?
On ne connaît pas toutes les molécules impliquées dans le phénomène, mais les aliments qui diminuent les risques sont identifiés : une consommation élevée de fruits et de légumes diminue le risque de certains cancers, tandis que l’alcool l’augmente de manière significative. Restent la viande, les graisses et le sel, à consommer avec modération. Si des substances cancérigènes pouvant être contenues dans l’alimentation ont été identifiées, elles ne semblent contribuer que pour une faible part à l’impact global de l’alimentation sur le risque de cancers. Dans les pays économiquement développés, on ne dispose d’ailleurs pas d’éléments précis permettant d’affirmer qu’un aliment donné (hormis l’alcool) puisse directement provoquer un cancer, comme c’est le cas pour le tabac, l’amiante ou les radiations. Ce que l’on sait en revanche avec certitude, c’est que la présence ou l’absence dans l’alimentation de facteurs protecteurs peut favoriser ou au contraire freiner l’apparition de certains cancers.
Près d’un demi-million de nouveaux cas de cancers dans le monde chez les adultes peuvent être attribués au surpoids et à l’obésité.
Règles à respecter pour limiter les risques de cancer
Règle d’alimentation n°1 : manger plus de fruits et de légumes !
De nombreuses études, menées depuis plus de 50 ans, ont démontré que les sujets consommant davantage de fruits, de légumes, de poisson, et dans une moindre mesure de céréales, développaient moins de cancers des voies digestives (bouche, œsophage, estomac, côlon), des voies respiratoires (bronches et poumon) et du pancréas. Il est ainsi recommandé de manger chaque jour entre 400 et 800 g de fruits et légumes variés, ce qui correspond à cinq fruits et légumes par jour au minimum. Frais, crus ou cuits, ils apportent toutes leurs qualités nutritionnelles, mais peuvent aussi être achetés en conserve ou surgelés.
A noter que la France compte 60% de « sous-consommateurs » de fruits et légumes, avec une moyenne de 285 g seulement par personne et par jour. Une alimentation plus riche en fruits et légumes leur permettrait de diminuer les risques de cancer de 31%. C’est ce que révèle l’étude SUVIMAX menée sur plus de 13 000 personnes pendant huit ans. Cette étude apporte de surcroît des preuves sur l’impact des vitamines et minéraux anti-oxydants sur la santé.
Règle d’alimentation n°2 : consommer moins de viande et moins de graisses animales, mais plus de poisson
On sait que les régimes trop riches en viande, et notamment en charcuterie et viandes cuites à haute température, augmentent le risque de cancer de l’intestin. La consommation de viandes ne devrait pas dépasser 10% de l’apport énergétique quotidien. De la même manière, les huiles et les graisses ne devraient pas fournir plus de 30% de cet apport, alors que la moyenne française se situe autour de 40%.
En liaison directe avec cette consommation, le surpoids est incriminé dans le risque de cancer du sein après la ménopause.
Règle d’alimentation n°3 : réduire la consommation de sel
Consommé avec excès, le sel joue un rôle dans le développement des cancers de l’estomac. En causant des dommages sur la muqueuse gastrique, il favoriserait la transformation cancéreuse des cellules. De plus, la conservation des aliments par salage (poisson, viandes, etc…) entraîne la formation de substance appelées nitrosamines, qui ont un rôle cancérigène. Il est admis que la consommation individuelle de sel, quelle que soit sa source, ne devrait pas dépasser 6 g par jour.
Règle d’alimentation n°4 : boire moins d’alcool
La consommation d’alcool est le principal facteur de risque alimentaire de cancer en France. L’alcool, en particulier lorsqu’il est associé au tabac, joue un rôle dans le déclenchement des cancers de la langue, de la gorge, du sein et du foie. En France, 7% à 10% des cancers seraient associés à un excès de boissons alcoolisées, avec une incidence parmi les plus élevées d’Europe pour les cancers de l’œsophage et du pharynx. Il est donc conseillé de limiter sa consommation à moins de deux verres d’alcool (vin, bière, apéritif) par jour pour les hommes et à moins d’un verre par jour pour les femmes. Pour mémoire, on compte en France environ cinq millions de consommateurs excessifs, dont deux à trois millions d’alcoolo dépendants (voir alcool et cancer).
Moyens et aides possibles pour limiter les risques de cancer
Associer différents groupes d’aliments dans un même plat vous permet de répondre facilement aux besoins de votre organisme : légumes crus (vitamine C, polyphénols), légumes cuits (minéraux, fibres), féculents (glucides complexes), viande ou poisson (protéines, fer), huile (vitamine E). Complétez votre alimentation avec un produit laitier (calcium) et un fruit (vitamines).
Préserver sa santé passe par de bons gestes en cuisine et à table : faites cuire vos aliments à température modérée, ne consommez qu’occasionnellement charcuteries et jus de cuisson. Limitez enfin grillades et barbecues s’ils ne sont pas réalisés dans de bonnes conditions.
Evitez le sel et surtout évitez de devenir obèse.
Des conseils utiles pour une alimentation équilibrée
Interview de Guillaume Lehéricey, diététicien à l’hôpital Pitié-Salpêtrière
En principe activités physiques et bonne alimentation sont liées mais cela ne signifie pas du sport pour autant. Il faut agir avec bon sens par rapport à son état de santé et à son âge, ne pas faire d’excès qui pourraient créer d’autres problèmes cardiologiques ou autres, mais s’inscrire dans la durée et dans la régularité en n’allant pas au-delà de ses possibilités .
Mais dans tous les cas, une activité physique adaptée à la condition de chacun s’impose pour prévenir l’apparition d’un cancer. Moralement et physiquement, les bienfaits de l’activité sportive sont démontrés. Elle contribue à l’entretien et au maintien de la santé. Une demi-heure de marche chaque jour ou une heure d’activité sportive vigoureuse par semaine sont de bonnes habitudes à adopter pour limiter les risques de cancer.
Et une activité physique adaptée si l’on est malade est aussi profitable.
Des études scientifiques récentes mettent en avant les bénéfices importants de la pratique régulière d’une activité physique pour les personnes atteintes d’un cancer.
Globalement, l’activité physique joue un rôle important au cours de la maladie venant réduire de manière plus ou moins importante les effets de la maladie et de ses traitements.
Pendant ou après les traitements, l’activité physique adaptée permet de réduire la fatigue des personnes. Que la fatigue soit caractérisée par un manque d’énergie, une sensation de malaise, un manque de motivation, des difficultés de se concentrer…Elle est responsable de modifications importantes de la qualité de vie.
L’activité physique adaptée est un moyen de lutter contre la fatigue.
L’APA peut être proposée à toute personne atteinte de cancer, qu’elle soit en cours de traitement ou après, quel que soit votre âge. Elle est accessible à toute personne quel que soit son niveau et même pour les personnes qui sont dans l’incapacité de pratiquer une activité physique ou sportive « classique ».
Elle est utilisée après les traitements pour aider la personne à retrouver un équilibre de vie et à réduire l’impact des effets liés à la maladie.
Une pratique physique régulière et adaptée réduit ainsi les risques liés aux conséquences directes de la maladie et de ses traitements tels que la fatigue, les troubles du sommeil, la diminution du sentiment de bien-être, les répercussions sur l’état psychologique, l’appauvrissement du lien social.
Les dépistages permettent également de détecter les cancers tôt et donc de mieux de soigner. Le dépistage organisé incite l’ensemble des personnes concernées à se faire dépistage, mais un dépistage personnalisé peut être proposé aux personnes qui présentent des facteurs de risque particulières ou des antécédents personnels et/ou familiaux.
Avant de revenir sur les dépistages qui sont à votre disposition sachez que le stress ne créée pas le cancer mais qu’il peut favoriser son développement, et sachez-aussi qu’à ce jour aucune étude n’a prouvé que certains aliments auraient un impact pour prévenir le cancer, en général.
Vidéo conférence n°3 : https://youtu.be/YHQG79ab6iI
Pour information : les dépistages organisés sont les suivants :
- le dépistage du cancer du sein : les femmes de 50 à 74 ans (incidence la plus forte) sont invitées, tous les deux ans, à se faire dépister (mammographie et examen clinique) ; avant 50 ans et après 75 ans la prévention ne serait pas significative.
- le dépistage du cancer colorectal : les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les deux ans, à réaliser à domicile un test de recherche de sang dans les selles ;
- le dépistage du cancer du col de l’utérus (depuis 2018) : les femmes de 25 à 65 ans sont invitées, tous les trois ans, à se faire dépister (est de dépistage cervico-utérin).
- (Cliquez sur l’image pour l’agrandir)
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L’évolution du nombre de cancers varie avec le type de cancer
- La mortalité par cancer de l’estomac a été divisée par 5 depuis 1950
- La mortalité par cancer du poumon chez l’homme a augmenté jusqu’en 1985, et diminué depuis 1990
- La mortalité par cancer du poumon chez la femme a augmenté depuis 1960
- Chez les non fumeurs la mortalité par cancer du poumon est stable
Les causes de modification de l’incidence (nombre de cas) et de la mortalité (nombre de morts) sont notamment liées à des modifications démographiques ( liées à la taille de la population et à la durée de la vie).
- dans la certification des décès
- dans les méthodes diagnostiques
- dans le dépistage ou le diagnostic plus précoce
- dans l’exposition aux risques ou aux facteurs de protection
- dans l’accessibilité ou l’efficacité des thérapeutiques pour la mortalité
Le cancer est la première cause de mortalité en France
Au cours de la période 2004-2008, le cancer a représenté la première cause de décès en France chez l’homme (33 % de l’ensemble des décès masculins) et la deuxième cause chez la femme (24 % de l’ensemble des décès féminins). En moyenne, 148 737 décès par cancer ont été enregistrés chaque année en France dont 88 378 hommes et 60 359 femmes.
Dans 50 % des cancers, la cause est identifiée
Dans ce cas les causes avérées du cancer en France sont :
- Le tabac (33% des décès chez les hommes, 10% chez les femmes)
- L’alcool (9% des décès chez les hommes, 3% des décès chez les femmes)
- L’excès de poids et l’ insuffisance d’exercice physique (5,5% des cancers chez les femmes, 2% chez les hommes)
- Les expositions professionnelles (3% des cancers chez les hommes, 0,5 % chez les femmes)
- La pollution eau, air et alimentation (0,2% à 0,8% des cancers)
- Les traitements hormonaux de la ménopause (2% des décès)
- L’exposition prolongée au soleil (1% des décès)
Les données précédentes extraites du rapport du CIRC peuvent sous-évaluées pour les expositions professionnelles, la pollution et l’alimentation / Chiffres : 2000
Le Professeur Jean-Bernard Dubois après avoir répondu aux questions de l’auditoire était longuement applaudi.
Mardi 11 octobre : conférence du PROFESSEUR DUBOIS président du comité de l’Hérault de la Ligue contre le cancer
ZOOM SUR…LE DR. JEAN REBOUL, parrain de cette 29ème campagne d’Octobre Rose à Poussan
ZOOM SUR…LE DR. JEAN REBOUL, parrain de cette 29ème campagne d’Octobre Rose à Poussan
Cancer du sein : qui peut bénéficier du dépistage gratuit ?
Octobre Rose, la campagne annuelle de lutte contre le cancer du sein, met l’accent sur le dépistage organisé. Vous avez entre 50 et 74 ans et vous ne présentez ni symptômes apparents, ni facteur de risque particulier : un programme de dépistage organisé du cancer du sein vous est destiné ! Mais vous vous demandez en quoi ça consiste, s’il y a un risque, où l’effectuer… Service-Public.fr vous répond avec l’Institut national du Cancer (INCa).
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue chez elles la principale cause de mortalité due à cette maladie.
L’INCa estime que 80 % des cancers du sein surviennent après l’âge de 50 ans. C’est à partir de cet âge qu’un dépistage répété régulièrement est le plus efficace afin d’augmenter les chances de guérison en cas de maladie.
Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90 % des cas !
Le dispositif
À partir de l’âge de 50 ans et tous les deux ans (en l’absence de symptômes et de risque élevé), vous recevez à votre domicile un courrier vous invitant à réaliser un dépistage du cancer du sein. Une liste de radiologues agréés est jointe à cette invitation et vous pouvez choisir librement celui que vous souhaitez consulter ou bien prendre rendez-vous chez un radiologue agréé hors de votre département de résidence.
Le dépistage consiste en un examen clinique des seins (examen réalisé directement sur la patiente) ainsi qu’une mammographie (examen radiologique). Dans la cadre du programme de dépistage organisé, une deuxième lecture systématique des mammographies jugées normales est assurée, par sécurité, par un second radiologue expérimenté. Ce dépistage organisé est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie.
Pour les personnes âgées de moins de 50 ans et ne présentant aucun facteur de risque particulier, il est recommandé de ne pas réaliser de dépistage systématique. Quant aux personnes âgées de plus de 74 ans, le dépistage du cancer du sein doit faire l’objet d’une discussion avec le médecin traitant.
Vous avez des questions ?
L’INCa répond à toutes vos interrogations concernant le programme de dépistage sur son site internet , comme par exemple :
- Je n’ai pas reçu mon invitation, à qui dois-je m’adresser ?
- J’ai eu un cancer du sein, est-ce que je vais recevoir une invitation ?
- J’ai des prothèses mammaires, est-ce que c’est un problème ?
- La mammographie détecte-t-elle tous les cancers qui seraient présents ?
- La mammographie fait-elle mal ?
- Comment suis-je informée des résultats ?
- Et si une anomalie est détectée ?
- Et si je décide de ne pas me faire dépister ?
À noter : chaque année en octobre, l’association Ruban Rose propose une campagne de lutte contre le cancer du sein (la 29e en 2022) afin d’informer, de dialoguer et de mobiliser : c’est l’opération « Octobre Rose ».
URGENCES MEDICALES – activation du plan de sauvegarde à l’hôpital Saint Clair
URGENCES MEDICALES – activation du plan de sauvegarde
En raison d’un déficit de ressources médicales au sein du service des urgences de l’hôpital de Sète, le niveau II de notre plan de sauvegarde du fonctionnement des urgences est activé.
La cellule de crise interne a pris la décision de limiter l’accueil des patients en le conditionnant de manière obligatoire à une orientation préalable par le centre 15. Cette mesure sera activée pour trois nuits de la nuit du samedi 8 octobre à la nuit du lundi 10 octobre 2022. Le fonctionnement de jour des urgences n’est pas touché par cette mesure. Le retour à la normale est planifié le mardi 11 octobre à 8h30.
Insuffisance cardiaque : reconnaître les signaux d’alerte
L’Assurance maladie lance une campagne nationale de sensibilisation auprès du grand public pour expliquer ce qu’est l’insuffisance cardiaque, permettre d’en déceler les signaux d’alerte et encourager la prévention. Cette maladie touche en France 1,5 million de personnes et 70 000 décès y sont associés. Le point sur cette campagne avec Service-Public.fr.
Les signaux d’alerte de l’insuffisance cardiaque sont peu connus, on estime en France entre 400 000 et 700 000 le nombre de personnes qui en souffriraient sans le savoir. Or lorsqu’elles ne sont pas diagnostiquées à temps, les personnes atteintes s’exposent à de lourdes complications, avec un risque accru d’hospitalisation, voire un risque vital dans les cas les plus graves.
Qu’est-ce que l’insuffisance cardiaque ?
On évoque cette pathologie lorsque le cœur perd de sa force musculaire et sa capacité de contraction normale. Il ne pompe alors plus assez de sang pour permettre aux organes de recevoir suffisamment d’oxygène et d’éléments nutritifs, essentiels à leur fonctionnement.
Les symptômes sont facilement détectables :
- essoufflement inhabituel : des difficultés à reprendre son souffle après un simple effort ou au repos ;
- pieds et chevilles gonflés : des œdèmes sur les pieds et les chevilles, laissant visible la marque de l’élastique des chaussettes ;
- prise de poids rapide : 2 à 3 kilos supplémentaires en quelques jours et sans explication ;
- fatigue excessive : une sensation de fatigue importante en marchant, montant des escaliers ou en portant des charges.
Si l’on éprouve un ou plusieurs de ces symptômes, et notamment si l’on a plus de 60 ans ou bien si l’on est atteint d’une maladie chronique, il convient d’être vigilant et de consulter son médecin généraliste. Un diagnostic précoce permet de freiner l’évolution de la maladie.
À noter : pour en savoir plus sur la maladie et les signaux qui doivent vous alerter, consultez la page dédiée aux signaux d’alerte de l’Assurance maladie .
Cueillette et consommation de champignons : attention aux risques d’intoxication !
Confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, consommation de champignons comestibles en mauvais état, mal cuits ou mal conservés, achat « à la sauvette »… Que l’on soit connaisseur ou que l’on pratique la cueillette occasionnellement, c’est une activité qui peut comporter des risques très graves pour la santé et on déplore chaque année un millier d’intoxications. Service-Public.fr vous rappelle les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité.
Les conséquences des intoxications sur la santé peuvent être graves et conduire à une hospitalisation : troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe. Certaines peuvent entraîner le décès.
Ces intoxications ont lieu principalement au mois d’octobre, lorsque les conditions météorologiques associant précipitations, humidité et fraîcheur favorisent la pousse des champignons et leur cueillette.
Pour limiter ces risques, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vous invite à respecter certaines recommandations.
Avant la cueillette
- Prévoir un panier en osier, une caisse ou un carton pour déposer ses champignons. N’utilisez jamais de sacs en plastique, ils accélèrent le pourrissement. Votre contenant doit être suffisamment grand pour séparer les différentes espèces et ainsi éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles ;
- Choisir un lieu de cueillette loin des sites pollués (bords de route, aires industrielles, décharges, pâturages…), car les champignons absorbent les polluants auxquels ils sont exposés ;
- Se renseigner sur les structures qui peuvent aider à identifier une cueillette en cas de doute : certains pharmaciens ou les associations de mycologie (étude des champignons) de votre région.
Pendant la cueillette
- Ne ramasser que les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;
- Être vigilant : des champignons vénéneux peuvent pousser à l’endroit où vous avez cueilli des champignons comestibles une autre année ;
- Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau) afin d’en permettre l’identification ;
- Éviter de ramasser les jeunes spécimens qui n’ont pas fini de se former, ce qui favorise les confusions, et les vieux spécimens qui risquent d’être abîmés ou colonisés par des vers ou des insectes.
Après la cueillette
- Se laver soigneusement les mains ;
- Prendre une photo de votre récolte avant la cuisson : elle sera utile en cas d’intoxication pour décider du traitement adéquat ;
- Au moindre doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un pharmacien ou une association de mycologie ;
- Conserver les champignons en évitant tout contact avec d’autres aliments au réfrigérateur (maximum 4°C) et les consommer dans les 2 jours après la cueillette ;
- Ne jamais consommer les champignons crus et cuire chaque espèce séparément et suffisamment : 20 à 30 minutes à la poêle ou 15 minutes à l’eau bouillante avec rejet de l’eau de cuisson. Cela détruit parasites et bactéries, et rend certaines espèces comestibles (shiitake, morilles, certains bolets) ;
- Consommer les champignons en quantité raisonnable, soit 150 à 200 grammes par adulte et par semaine ;
- Ne jamais proposer de champignons cueillis à de jeunes enfants et éviter de le faire aux seniors (haut risque de déshydratation et de décès en cas d’intoxication) et aux femmes enceintes (certaines bactéries ou parasites comme la toxoplasmose, à risque pour le fœtus, sont présents dans la terre et pourraient les infecter) ;
- Ne pas consommer de champignons identifiés au seul moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur ;
- Ne pas consommer de champignons commercialisés par des non professionnels (« à la sauvette »).
Que faire en cas de symptômes ?
En cas d’apparition de symptômes suite à la consommation de champignons : douleurs abdominales, diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue notamment, il faut appeler immédiatement un centre antipoison en mentionnant cette consommation :
- Angers : 02 41 48 21 21
- Bordeaux : 05 56 96 40 80
- Lille : 08 00 59 59 59
- Lyon : 04 72 11 69 11
- Marseille : 04 91 75 25 25
- Nancy : 03 83 22 50 50
- Paris : 01 40 05 48 48
- Toulouse : 05 61 77 74 47
Notez les heures du repas concerné et de la survenue des premiers signes, et conservez les restes de la cueillette pour identification.
Le délai d’apparition des symptômes est variable : de quelques heures après la consommation à plus de 12 heures. L’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement.
En cas de détresse vitale : perte de connaissance, détresse respiratoire… appelez le 15 ou le 112.
Attention : les centres antipoison ont pu constater que, dans certains cas, la confusion entre espèces avait été favorisée par l’utilisation d’applications de reconnaissance de champignons sur smartphone qui avaient donné des identifications erronées sur les champignons cueillis.