Fest’ud fait une belle place aux jeunes

Dans le cadre du FEST’UD 34,  le 3ème  festival de théâtre amateur des MJC de l’Hérault se déroule à Poussan du 22 au 24 novembre 2013 à la salle de spectacle Paul Vilalte Ce samedi après-midi, quoi de plus naturel pour des Maisons de jeunes que de recevoir une jeune troupe, une troupe d’ados, celle de Jacou.

Les Clandestins interprétaient en effet une de leur création, une comédie : « En fin d’histoire »

On y découvrait deux éminents astronomes Mayas, qui avaient créé en 2600 avant JC plusieurs calendriers. Grâce à eux, Ils allaient montrer avec humour quelques dates qui ont marqué l’Histoire jusqu’à leur ultime prédiction, le 21.12.2012.

Et dans leur calendrier les siècles vont se mélanger pour le plus grand plaisir des spectateurs. Car l’histoire revue par des Ados est beaucoup plus amusante que celle que l’on apprend et même la fin du monde qui était prévue pour l’an dernier y prend de « drôles d’air ».

A 18 h, la soirée débutait toujours par une comédie, de Sylviane Jaoui, interprétée par les meneurs de jeu en coulisses, venus de Mauguio. L’on y retrouvait aussi un esprit « jeunes » avec Théo, un scientifique de 8 ans qui se posait bien des questions sur la vie des femmes qui l’entourent. Avec « Elles sont toutes folles »  vous pouviez vous les poser aussi sur celles que vous côtoyez et obtenir certaines réponses avec la pièce ou auprès des acteurs, si nécessaire.

Et pour rester dans la jeunesse, quoi de plus naturel que de terminer la soirée par « Ces chers z’oiseaux », la dernière pièce du Strapontin mise en scène par Marie-Anne Mouraret. Elle connaît un énorme succès auprès des Poussannais et dans la région. Avec une famille nombreuse et odieuse, une satire sur les différentes générations qui la composent, le chef, déjà grand-père, avait de quoi faire.  Son métier d’écrivain ne lui laissait aucun répit, il devait la nourrir..

« Les oiseaux font caca partout ». Tel était le titre de son nouveau polar qui n’était autre qu’une caricature de ce qu’il observait chez lui. Et avec un éditeur sicilien qui voulait venger l’honneur de sa fille, déflorée par le gendre, commençait un huis clos où chacun montrait la noirceur de son âme … Drôle d’ambiance jusqu’à l’explosion finale !

Ce samedi, le festival a donc fait la part belle aux jeunes et à la famille ce qui pour Pierre Robert est tout à fait normal dans des MJC. Rien de plus beau que de voir de nouveaux acteurs se produire sur scène. Ils enrichissent les échanges et apportent un surplus d’ énergie en la mettant au service de la culture.

Le théâtre amateur a un bel avenir, c’est donc vrai. Le festival allait se poursuivre le dimanche avec une comédie policière et une tragi-comédie. Des catégories différentes qui  elles-aussi savent captiver bon nombre de spectateurs.

 

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