Si la tradition était un champ de compétences , les élèves de l’école élémentaire des Baux auraient un assez bon niveau. Depuis plusieurs années certains grands profitent d’un cycle d’initiation au chevalet qui leur permet, après validation, d’exécuter cette danse au foyer des Campagnes, le soir du Mardi Gras, devant leurs camarades, leurs parents et devant tous les amis du carnaval de Poussan.

Les ateliers animés par Michel Bernabeu, qui profitait de l’occasion pour donner des explications, ont porté leurs fruits et les résultats sont à la hauteur : le défilé était au point et  les prestations des 3 groupes ont dépassé toutes les espérances.

Il faut préciser que traditionnellement appelé le « cheval-jupon », cette coutume serait d’abord née en Provence ou en Espagne, vers la fin du Moyen-âge et aux débuts de la Renaissance.

La danse, réglée comme un ballet, est composée de figures qui se suivent selon un ordre fixe et la coutume est restée tellement ancrée que l’on fabrique, encore, de nouveaux chevaux quand on en a besoin.

  Dans certaines communes Ils portent des clochettes et alternativement s’éloignent de leur donneur d’avoine ou le poursuivent ; un serviteur les accompagne avec un chasse-mouche fait d’une queue de cheval. A Poussan, un autre danseur tient la brosse et l’étrille, et enfin le 5ème, à l’arrière, tient une tenaille et un marteau. Il représente le maréchal ferrant chargé de ferrer le cheval.    Après une démonstration de ce Chevalet durant la récréation de l’après-midi, les applaudissements de tous leurs camarades, ont permis de valider l’essai des danseurs, et de les propulser vers le foyer des Campagnes pour qu’ils vivent encore plus intensément la soirée du 09 février. C’est tout le bonheur qu’on leur souhaite.   Mais avant de rejoindre leurs classes tous les élèves n’ont pas résisté à esquisser quelques pas de danse sur la musique du Branle de la chemise.