Dans le cadre du programme Territoire Pilote de Sobriété Foncière dont l’Agglopôle a été désignée territoire pilote il y a quelques mois, était accueilli ce mercredi 25 janvier, Rollon Mouchel-Blaisot, Directeur du programme national Action cœur de ville et chargé du pilotage interministériel des Opérations de revitalisation de territoire (ORT) à l’Agence nationale de la cohésion des territoires pour une visite des sites et un bilan des actions.
La délégation était donc à Sète agglopôle méditerranée toute la matinée, et à partir de 10h45, avait lieu une présentation des 4 sites « Territoires pilotes » et de l’avancée des études, en présence des Maires de Montbazin, Balaruc-les-Bains, Frontignan et Sète puis les visites des sites se sont enchaînées…
Sète agglopôle Méditerranée, avec la Ville de Sète et le Syndicat Mixte du Bassin de Thau (SMBT), a été désignée lauréate, en décembre 2020, de l’appel à projet de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) “Territoire Pilote de Sobriété Foncière” avec six autres territoires au niveau national.
Dans le prolongement de la dynamique lancée par le programme national Action Cœur de Ville, cette démarche vise à définir des méthodes et des outils de sobriété foncière pour les territoires volontaires. Dans le cadre de la démarche Territoires pilotes de sobriété foncière, l’ANCT finance une partie des coûts d’étude de l’Assistance à Maitrise d’Ouvrage locale dans les sept territoires lauréats. Après un demi-siècle d’étalement urbain dû à un modèle de développement des territoires basé sur la mobilité automobile, les enjeux climatiques, environnementaux, sociaux et sanitaires interrogent notre façon de faire la ville.
« La transition écologique dans les territoires impose de créer des alternatives concrètes à l’étalement urbain pour tracer la voie d’un développement des territoires à la fois dynamique et sobre en foncier. L’artificialisation des sols est au cœur de ces enjeux, l’objectif de zéro artificialisation nette est un défi. Les sept territoires pilotes doivent tester durant la démarche des méthodes et des outils qui sont évalués en continu, afin de faire bénéficier de ce retour d’expérience d’autres territoires. Le “Cercle des pionniers de la sobriété foncière”, ouvert aux territoires qui souhaitent s’engager dans cette voie, est un espace d’échange national qui permettra de partager ces enseignements, mais aussi d’échanger plus largement sur les enjeux de sobriété foncière dans nos territoires. »
Pour définir des réponses concrètes à ces enjeux, le ministère de la cohésion des territoires et des relations aux collectivités territoriales et le ministère de la transition écologique, en s’appuyant sur l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT)/Action Cœur de Ville, la Direction Générale de l’Aménagement du Logement et de la Nature (DGALN) et le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) ont initié la démarche expérimentale : Territoires pilotes de la sobriété foncière.
L’objectif est ainsi d’avoir des sites démonstrateurs et modèles de ce que peut signifier concrètement l’application de la sobriété foncière sur un territoire marqué à la fois par sa position littorale, sa forte attractivité et son passé industriel. Sur le territoire de Sète agglopôle Méditerranée, 4 sites étudiés :
• Le cœur villageois de Montbazin
• La Raffinerie du Midi à Balaruc-les-Bains
• Le site Lafarge à Frontignan
• L’entrée de ville RD2/PEM Nord/Parc Aquatechnique à Sète
L’approche pour le territoire de SAM a été double :
• Etudier un cœur villageois d’une commune sous forte pression démographique, afin de voir comment allier lutte contre l’étalement urbain, anticipation du changement climatique et redynamisation du cœur historique.
• Définir un modèle de mutation des friches industrielles incluant les contraintes et les atouts de ces sites. Trois grands objectifs ont guidé l’étude de chacun de ces sites :
• Réconcilier paysages urbains et naturels
• Hiérarchiser et organiser les flux
• Faire la ville sur elle-même
Un fil conducteur a été établi : l’Arc de Thau, reliant les anciennes friches industrielles établies sur les berges de l’étang de Thau et le long de la RD2. Chaque site étant étudié à la fois à une échelle très locale mais aussi remis dans son contexte plus large.
Le cœur villageois de Montbazin
La démarche consiste ici à étudier un cœur villageois d’une commune sous forte pression démographique, afin de voir comment allier lutte contre l’étalement urbain, anticipation du changement climatique et redynamisation du cœur historique. Pour le centre de Montbazin sont notamment abordées les problématiques de remise en valeur de la rivière Vène, des îlots de chaleur, de l’accessibilité et du stationnement, de redynamisation commerciale et du logement.
La Raffinerie du Midi, à Balaruc-les-BainsCette friche industrielle alliant sols pollués et zones rouges du PPRI est idéalement située à l’articulation de la RD2 et du centre-ville. Sont abordées pour ce site les thématiques de la constructibilité sur ce type de friche, le stationnement et la desserte du centre-ville de Balaruc-les-Bains, la complémentarité d’une polarité commerciale réorganisée, l’articulation entre les projets déjà en cours (les Nieux, Transport en commun en site propre (TCSP), etc…) et les besoins futurs, ainsi que la vocation à affirmer de la zone d’activité du Port Suttel.
Le site Lafarge, à FrontignanCette grande friche industrielle est idéalement située en cœur d’agglomération et donne directement sur les berges de l’étang de Thau. Desservie par le futur TCSP, elle présente un potentiel pour réinventer et réparer le passé industriel du secteur : réappropriation des berges de l’étang par les habitants, renaturation et confortation de corridors écologiques, meilleure articulation et partage entre les circulations douces, le TCSP et la circulation automobile, et enfin potentiel d’accueil d’activités et d’équipements essentiels pour le territoire.
L’entrée de ville RD2 – PEM Nord – Parc Aquatechnique,A Sète L’entrée de ville présente encore aujourd’hui un paysage de périphérie urbaine. La réalisation prochaine du TCSP et du PEM Nord, avec la proximité immédiate de la gare de Sète et de l’étang de Thau, en font pourtant un potentiel de développement urbain important. D’autant plus qu’avec la présence de grands fonciers en friche ou sous-exploités, la dynamisation de ce quartier peut être une réponse exemplaire dans la lutte contre l’étalement urbain et l’objectif de Zéro Artificialisation Nette.
Pour autant, la mutabilité de ces grands fonciers doit être accélérée, en intégrant toutefois un fort enjeu, celui de la prise en compte des zones rouges PPRI. L’amplification de la transformation du secteur sera poursuivie : la RD2 deviendra une véritable avenue urbaine, support non plus d’une zone d’activités, mais d’un quartier actif et animé. La proximité immédiate de l’étang doit être une opportunité pour reconnecter ce dernier à la ville, par une réappropriation des habitants, et en créant une nouvelle façade de la ville sur l’étang de Thau.
Les objectifs :
• Transformer une périphérie urbaine en véritable quartier d’entrée de ville
• Accueillir et amplifier l’effet de la réalisation du TCSP
• Mettre en valeur la présence du Pôle d’Echanges Multimodal de la Gare de Sète
• Développer de l’activité dans les filières de développement mises en avant (économie bleue, industries de la culture et de la création…)
• Optimiser les fonciers et développer les friches
• Ouvrir la ville sur l’étang de Thau
Quant à l’Action Cœur de Ville 1 (2018 – 2022) : c’est l’heure du bilan
Le programme “Action Cœur de Ville” a été un moyen pour la Ville de Sète et Sète agglopôle Méditerranée de préciser, concrétiser et accélérer la mise en œuvre de leurs projets de dynamisation du cœur ville et du cœur d’agglomération. Ce dispositif s’appuie sur une démarche innovante ayant pour but d’intégrer toutes les dimensions prospectives de la ville : ses différentes échelles, temporalités, ressources, patrimoniales, humaines, usages et ses fonctionnalités. La démarche Action Cœur de Ville a été l’occasion de construire un récit commun, créateur de lien entre les différents projets, et porteur d’un message clair et lisible pour l’ensemble des habitants, acteurs et usagers du territoire. Afin de concrétiser cette ambition, la Ville de Sète s’est engagée dans une démarche volontariste et cohérente en créant un observatoire pour disposer d’un outil d’évaluation de l’ensemble des actions couvrant les volets déterminants d’une politique globale de revitalisation du centre-ville. Il a permis de donner une lisibilité accrue à sa stratégie et aux actions engagées, et les faire partager aux acteurs impliqués.
En d’autres termes, la mise en place du programme ACV a permis de construire une action cohérente et partagée par toutes les parties prenantes. L’ensemble des acteurs pilotes et partenaires du programme ACV ont été engagés dans la démarche pour construire une action qui réponde au mieux aux besoins du territoire. La Ville de Sète et SAM ont piloté de manière itérative des actions lancées dans le cadre de son programme ACV, en conduisant une évaluation en continu. Cette méthode a permis de mieux piloter chaque projet et dispositif, et de repérer leurs éventuels dysfonctionnements, leurs impacts sur la vitalité du cœur de ville et les potentielles améliorations.
Il s’agit d’objectiver l’efficacité, l’efficience et la pertinence de la stratégie enclenchée sur chaque axe thématique, pour l’adapter autant que de besoin. Aussi, l’évaluation ne doit pas être considérée comme une contrainte mais bien comme un facteur d’amélioration, permettant de passer à une version améliorée des politiques publiques menées. Elle est un outil majeur permettant de redéfinir le cap, et constitue à ce titre une réelle boussole dans le cadre de la revitalisation de cœur de ville au travers d’Action Cœur de Ville.
Vers un centre-ville apaisé
PIÉTONNISATION DES QUAIS LÉOPOLD-SUQUET ET CHARLES-LEMARESQUIER
La Ville de Sète conduit plusieurs opérations d’aménagements et de reconquête des espaces publics au centre de la ville, dont la piétonnisation et l’aménagement de voies dédiées aux mobilités douces et actives sur l’ensemble du territoire. Ces aménagements ont permis de rendre aux piétons des espaces centraux du cœur de ville. Après notament la rue Alsace-Lorraine, les quais Suquet et Lemaresquier, autrefois lieux de circulation automobile en sont un bel exemple. Rénovés et embellis, ces deux quais offrent désormais aux Sétoises et aux Sétois un bel espace de détente et de déambulation. Des travaux qui ont nécessité la pose de 100 000 pavés en pierre calcaire et 500 m² de pierres napoléoniennes patiemment extraites des quais et repositionnées une à une. Inauguration : 1er août 2022. Coût : 1 200 000 € Subvention FEDER : 243 000 € Transition écologique
AMÉNAGEMENT DU JARDIN DU SÉMAPHORE RICHELIEU SUR UNE FRICHE MILITAIRE
Le jardin botanique Richelieu est un poumon vert d’un hectare aménagé sur une ancienne friche militaire. Un nouveau belvédère sur la mer Méditerranée est offert aux habitants et aux touristes. Au-delà des activités dédiées à la conservation de plantes remarquables, le jardin botanique vise principalement à proposer un espace touristique et de médiation, de formation et d’information scientifique de qualité afin de sensibiliser le plus large public à la diversité floristique endémique et méditerranéenne. Coût tranche 2 : 102 000 € HT Coût total création jardin : 622 000 € HT (coût acquisition compris). •
Quartier d’entrée de ville
• Reconquête de friches industrielles
• Interface urbaine avec le Port
• Mixité logements et activités Circulation apaisée
UN NOUVEAU PONT À L’ENTRÉE ESTLe réaménagement de l’Entrée Est de Sète s’inscrit dans une démarche prospective et collective initiée par la Ville de Sète et Sète Agglopôle Méditerranée. La commune de Sète y achève prochainement un nouveau pont sur le Canal de La Peyrade pour permettre le requalification complète de l’entrée Est secteur Nord de Sète. Ce secteur revêt des enjeux forts en matière de mobilité, d’aménagement et de développement urbain :
• Poursuivre le développement de la ville autour de son port pour limiter l’étalement urbain.
• Dessiner un nouveau quartier de la ville avec les fonctions associées, sa centralité, ses espaces publics, favorisant un habitat permanent.
• Desservir le futur grand pôle culturel intercommunal d’entrée de ville, le CRI “Manitas-de-Plata”.
• Relier le futur quartier connecté au territoire et à la métropole par son Pôle d’Echange Multimodal (PEM). Ce nouveau point d’échange permettra de dissocier les flux de transit en direction d’Agde, des flux de desserte en direction du cœur de ville. • Contribuer à l’amélioration du réseau de déplacements tous modes sur le cœur d’agglomération,
• Requalifier le Quai des Moulins
• Route arrière de délestage d’entrée de ville.
Le pont franchissant le canal de la Peyrade répartira sur deux voies primaires le flux routier entrant pour desservir le futur quartier, la gare et l’ensemble des quartiers nord de la ville sans traverser le cœur de ville. Il permettra également une dissociation des flux de transit en direction du PEM et des flux de desserte se dirigeant vers le centre-ville. Enfin, l’ouvrage d’art fera partie du cadre paysager et urbain de l’entrée Est. Sa conception architecturale est le support d’une œuvre d’art réalisé par l’artiste Jean Denant. Travaux : Septembre 2021 – Printemps 2023 Livraison : Printemps 2023 Coût des travaux : 2 400 000 € Subvention : SAM : 348 000 € HT Région Occitanie : 262 200 € HT
Enseignement supérieur CRÉATION D’UN ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR DANS L’ANCIEN COLLÈGE VICTOR-HUGO À SÈTE.
Sète Agglopôle Méditerrannée (SAM) porte le projet de transformation du bâtiment Victor-Hugo en établissement d’enseignement supérieur comprenant une antenne de l’IUT de Sète, une antenne du CNAM et un campus connecté. Le bâtiment accueillera également l’Inspection académique et la Mission Locale Jeunes. Le nouvel établissement proposera en outre des salles de formations supplémentaires, une cafeteria un espace de travail de groupe dit “learning center”, et un logement gardien.
TRANSFORMATION DU BATIMENT VICTOR HUGO EN ETABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR – SETE
Les objectifs du projet sont de :
• Développer et diversifier l’offre de formations en enseignement supérieur dans le centre de Sète.
• Réhabiliter l’ancien collège Victor-Hugo pour le remettre à niveau techniquement et l’adapter aux nouveaux usages prévus Surfaces intérieures utiles = 1935 m² Espace d’accueil : 584 m² IUT : 659 m² CNAM :175 m² Campus connecté : 133 m²…………….Objectifs : rentrée IUT en mai 2024 et rentrée complète en septembre 2024. Montant total phase APD = 6 897 000 soit 8 276 400 € TTC (hors révision) Montant des subventions Etat = 1 000 000 € HT Requalification des espaces publics
AMÉNAGEMENT DE LA PLACE VICTOR HUGO.A l’issue des travaux de construction du parking souterrain, la Ville de Sète a lancé la requalification la place Victor-Hugo (ancienne place Stalingrad qui était ni plus ni moins qu’un parking de surface) avec la volonté de réaliser un aménagement qualitatif intégrant les rues alentour, à la hauteur des équipements les plus proches tels que le théâtre Molière et l’ancien collège Victor-Hugo, soit une surface totale de 15 000 m2 environ.
Ainsi, les objectifs sont :
• Accueillir le marché hebdomadaire sur la future place, en dehors de l’avenue qui sera elle-même requalifiée avec une large emprise pour les modes doux, et sur laquelle la circulation pourra être maintenue.
• Création d’un lieu de fraicheur par la réalisation d’un miroir d’eau support d’une œuvre d’art de Jean-Michel Othoniel et la création de 2 600 m² d’espaces verts et la replantation d’une dizaine d’arbres de haute tige.
• Maintien des activités ludiques et sportives avec deux zones réservées aux boulistes, de respectivement environ 650 m2 et 140 m².
• Réaménagement des bains-douches et leur transformation en une véritable œuvre d’art qui permettra d’accueillir un lieu de petite restauration au rez-de-chaussée et un espace d’expositions temporaires à l’étage.
« L’aménagement envisagé permettra de relier le théâtre à la future antenne universitaire en requalifiant et pacifiant l’avenue Victor-Hugo et en dédiant la rue Raspail aux modes de déplacements doux. Les revêtements de sols sont prévus en pierre naturelle et en bétons décoratifs. Des espaces ombragés et de repos sont prévus autour du miroir d’eau. Début des travaux février 2022 Livraison printemps 2022 Coût aménagement place : 4 745 000 € HT (hors œuvre d’art) Subventions : SAM : 500 000 € Région Occitanie : 300 000 € Etat : 85 000 €
En route vers l’ACV 2 (2023 – 2026)
Au moins 5 milliards d’euros, sur 4 ans, grâce à l’engagement de l’État et de ses partenaires financiers (Banque des territoires, Anah et Action logement), permettront de continuer à revitaliser les 234 communes du premier volet. L’État poursuivra son rôle de facilitateur pour permettre aux territoires, dont Sète, de développer leurs propres projets. Si les interventions en centre-ville demeurent la priorité du programme, une attention particulière sera portée aux quartiers de gare et aux entrées de ville, qui constituent des secteurs clés pour assurer la transition écologique dans les villes moyennes. Enfin l’adaptation au changement climatique et la promotion de la sobriété énergétique et foncière seront les fils conducteurs de cette seconde phase (lutte contre l’étalement urbain, renaturation, rénovation, traitement des friches…). Dans ces domaines, la Ville de Sète dispose de solides arguments et développe déjà différents projets.
DEVELOPPEMENT D’UN RESEAU DE THALASSOTHERMIE SUR L’ENTRÉE EST ET D’UN RESEAU DE CHALEUR DE GÉOTHERMIE SUR NAPPE
« L’Entrée Est de la ville, de part et d’autre du canal de la Peyrade, est appelée à devenir un vaste nouveau quartier abritant à terme 3 500 logements, des bureaux, des commerces nouveaux ou déjà existant. Une grande partie des deux ZAC (Zones d’aménagement concerté) de l’Entrée Est sera en effet alimentée par un réseau utilisant à 78% de l’énergie renouvelable, en l’occurrence l’eau de mer elle-même. Ce réseau permettra de lutter contre le réchauffement climatique et d’économiser 4 600 tonnes de CO2 par an. A terme, la facture annuelle pour un habitant sera inférieure à une solution classique. Par exemple, elle sera de 36 € par mois pour un T2 de 42 m², de 60 € par mois pour un T3 de 70 m². Enfin, pour les promoteurs, les frais de raccordement au réseau seront plus avantageux que le coût de mise en place d’une solution décentralisée comparable (eau chaude, chauffage, rafraîchissement, pompe à chaleur réversible et eau chaude sanitaire solaire). Autre réponse apportée aux enjeux du moment : le développement de la géothermie. La presque totalité du sous-sol de l’île de Sète est en effet caractérisée par l’existence d’une nappe d’eau souterraine, minéralisée, chaude à tiède. Quatre forages sont déjà existants (test), permettant de récupérer jusqu’à 200 m3/h d’une eau à 40°C. «
DÉVELOPPER LA VILLE DU ¼ D’HEURE : DES ÉQUIPEMENTS-NON MARCHANDS QUI PROFITENT À LA RESIDENTIALITE DU CENTRE-VILLEAu-delà d’un tissu commercial important, diversifié et très actif, le centre-ville sétois profite de l’existence d’équipements publics et culturels majeurs participant à son attractivité et à sa résidentialité : médiathèque, ludothèque, théâtre, gymnases et piscine… On retrouve également, à l’échelle du large centre-ville, 14 établissements scolaires allant de l’école maternelle au lycée. Plus excentrée des principaux linéaires marchands, leur présence participe à l’attractivité et l’animation du centre-ville. Enfin, 45% des professionnels de santé libéraux de la Ville de Sète sont implantés en centre-ville, soit près de 1 praticien sur 2. Un taux qui équivaut à la présence de 230 praticiens et permet de maintenir un niveau d’interaction satisfaisant entre offre médicale, offre de services et offre commerciale sur le périmètre du centre-ville et de garantir une attractivité résidentielle sur le centre-ville……