Ce samedi soir, c’était celui des vœux

Dans sa petite malle, Alice jouait. Jusque ici il n’y avait rien d’inhabituel, car Alice joue comme elle respire. Entre géants et princesses, entre rêve et réalité, elle philosophait à sa façon sur ce que peut être l’amour.

Mais ce  samedi soir, à la salle Paul Vilate, invitée par le Strapontin, la petite fille avait le droit de faire un veux qui à coup sûr allait être exaucé. Ce vœu allait demeuré  tout d’abord un mystère pour les spectateurs, comme un cadeau qu’on déballera plus tard, un fil rouge qui permettra à Alice d’exprimer ces espoirs, ses peurs, et surtout ses interrogations face aux différentes représentations de la féminité moderne. Un indice permettait à chacun des spectateurs d’imaginer, de se laisser aller. Que demanderions-nous à la place d’Alice ?

Le possible, l’impossible…

Dans Ô ou le jour des vœux présenté par la Compagnie des oiseaux de passage éphémère Lili Escriva allait démontré qu’entre l’un et l’autre, le fossé n’est pas si profond et que souvent, à l’intersection des 2, se trouve la solution pour atteindre une certaine sérénité.

Elle maîtrisait à merveille le sujet à la fois drôle, émouvant, musical, féroce, poétique … Tantôt mime, tantôt clown ou danseuse, elle a su remplir la scène en jouant entre les silences et les monologues, les espaces et la lumière.

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