Aurélie Sarrazin veut nous faire entrevoir la beauté

Aurélie Sarrazin va exposer ses œuvres au Foyer des Campagnes.
.
L’exposition sera ouverte du 6 au 22 juin, du mardi au dimanche, de 17h à 20h. Entrée libre.


Jacques Adgé, Maire de POUSSAN, Michel Bernabeu, Délégué à la Culture et le Conseil Municipal de Poussan, vous convient au vernissage de l’exposition le vendredi 6 juin 2014 à 18 h 30, au Foyer des Campagnes de Poussan.

Service culture : 06 81 31 48 24 – culture@ville-poussan.fr
Service communication : 04 67 78 99 56 – communication@ville-poussan.fr
www.ville-poussan.fr et blog.ville-poussan.fr

Aurélie Sarrazin a passé deux ans à préparer le concours des beaux-Arts de paris à l’atelier de Sèvres, remporté avec succès mais n’a pas réussi à s’intégrer au sein de l’école. Elle a  donc commencé la peinture de manière autodidacte :

« Cela m’a permis d’acquérir une plus grande liberté. Je travaille à l’huile, quelque fois avec des fonds à l’acrylique, ou bien à l’œuf sur support rigide. Je suis le plus souvent dans l’abstraction pure mais j’aime aussi le figuratif construit, tel que le cubisme, le symbolisme et le primitivisme. Mes figurations tournent autour de ces trois grandes Écoles. Matisse m’a fortement impressionnée par la pureté de ses lignes, la simplicité dont il enveloppe
chaque forme. Ses couleurs aussi, vives et tranchantes, dont il parvient à faire surgir
la luminosité la plus aiguë. »

« Picasso, lui, introduit de l’inventivité dans les formes de ses protagonistes.Il déforme tout en gardant la proportion de la figure humaine, il fait resurgir
chaque forme par le filtre d’un miroir cubiste. Géométrisation de la morphologie humaine, comment percevoir un même personnage sous deux ou trois angles différents, personnages qui se métamorphosent en figures à deux têtes… On voit évoluer la forme dans la représentation. » Précise Aurélie.


Il semble qu’elle veuille nous relater une ou plusieurs histoires à la fois sans réelle notion de vitesse, à l’inverse des futuristes qui ont repoussé les limites de la peinture jusqu’à vouloir lui imprimer la notion de mouvement accéléré.

« Je reviens à cette notion d’intimité tranquille qui me semble adaptée aux scènes que je représente en général. A l’inverse de cette toile que j’ai nommée « le grand orateur » et qui
exprime le débat intérieur d’une personne en proie à ses réflexions. Il y a dans mes représentations, je l’espère, le semblant de discours, d’histoires, parfois teintés d’humour et d’onirisme, qui se jouent entre les protagonistes que j’ai créés car mon ambition
est de raconter une fable, un instant de vie ou de révéler une atmosphère à huis clos, c’est à-
dire dans l’espace du tableau. »

Elle aime la lumière méditerranéenne. Elle est un des moteurs de son inspiration.
Elle aspire aux couleurs chaudes, celles qui enchantent, celles qui donnent de la joie au cœur. Elles sont pour elle comme des odeurs, elles embaument le thym et la garrigue, comme dans les livres de Pagnol.


« C’est, je pense, de cette observation de la nature que le peintre tire toute une richesse de nuances qui élabore un théâtre d’ombres et de lumières : le clair-obscur renforcera toujours l’idée d’une lumière d’autant plus vive qu’elle surgit de l’ombre. Comme une trouée de feu parmi les nuages. Il faut de la magie dans l’art !
L’harmonie part d’une véritable intuition chez le peintre. Pourquoi telle couleur plutôt qu’une autre. C’est l’esprit qui guide.
La composition est quelque chose de beaucoup plus réfléchie. »

« Pourquoi ai-je choisi la géométrisation ? Parce que nous vivons de plus en plus dans un monde géométrique.celui de faire rêver ! Parce que la création n’est pas facile, elle est porteuse de doutes, de retours sur soi et d’échecs. Mais parfois elle transporte dans un monde merveilleux et onirique qui nous permet d’entrevoir un instant la beauté. »

 

Les commentaires sont fermés.