« LE ROI VICTOR » de Louis Calaferte, quand la vanité mène au grotesque

BAKIMG_20231013_211718« LE ROI VICTOR » de Louis Calaferte
JOUE par LA COMPAGNIE LES PASSANTS
C’ETAIT CE VENDREDI 13 OCTOBRE A LA SALLE DE SPECTACLE DE  POUSSAN
 Il faut savoir, que Louis Calaferte, que la condition humaine révoltait et apitoyait à la fois, s’acharnait à dénoncer les injustices, l’obscurantisme, le mensonge corrupteur de son époque.BAK
 

On  découvre donc dans la pièce interprétée ce vendredi soir,  comment Victor et Victorine apprennent par un télégramme que leur complot mené contre le pouvoir a réussi. Ce père de famille  est devenu roi . De son F3 du boulevard Magenta, il commence à administrer le monde.

Mais chacun dans la famille veut sa part du pouvoir, sans compter le facteur télégraphiste qui donne des conseils.

Le facteur devine en effet que cette situation pourrait lui être très profitable.
Victor, son épouse, sa fille Marcelle et son propre père, assimilent cet événement
avec un état d’esprit partagé.

Et ils sont tous immensément stupides !

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La pièce déroule des enjeux et des controverses qui mélangent les genres et les registres, et on assiste à la vanité et au grotesque du pouvoir dans des dimensions politiques et familiales entremêlées. Mais surtout, Le Roi Victor nous montre avec ironie les désastreux effets d’une ascension sociale bien rapide qui permet à une famille de la petite  bourgeoisie d’accéder au sommet de l’Etat, Avec la tête dans les nuages comme si elle avait acquis un grand pouvoir.

Et c’est celui-ci pourtant  minime qui sera source de discordes, car en fait  ils resteront bourgeois, se disputant toujours pour des bribes, leur orgueil étant le plus fort

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