Nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un portrait ou une œuvre… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société.
En ce 8 février, le service culturel de la ville de Poussan met à l’honneur le parcours de Juliette Drouet (1806-1883), de son véritable nom Julienne Gauvin.
Elle devient la compagne du sculpteur James Pradier jusqu’en 1827. Elle monte ensuite sur les planches et s’y fait remarquer par sa beauté. C’est au Théâtre de la Porte-Saint-Martin qu’elle crée la princesse Négroni dans le « Lucrèce Borgia » de Victor Hugo, en 1833. C’est le début d’une liaison passionnée avec l’écrivain. Entièrement dévouée à Hugo, Juliette Drouet sauve ses manuscrits lors de son départ en exil, l’accompagne à Bruxelles, Jersey et Guernesey, recopie ses manuscrits, devient son hôtesse attitrée. En 1870 Hugo souligne : « elle m’a sauvé la vie en décembre 1851. Elle a subi pour moi l’exil. Jamais son âme n’a quitté la mienne. Que ceux qui m’ont aimé l’aiment. Que ceux qui m’ont aimé la respectent. Elle est ma veuve. »
Photo : https://www.facebook.com/photo/?fbid=566634055508458&set=a.466854205486444&__cft__[0]=AZUcWU
Cette « femme de l’ombre » est aussi écrivaine : elle a laissé un volume de souvenirs ; 14 000 des 22 000 lettres qu’elle a envoyées à Victor Hugo sont disponibles en ligne https://fcld.ly/4nywv7j