Ce jeudi 2 février s’est déroulé à Sète la 4ème rencontre de la Communauté de pratiques désimperméabilisation organisée par le SMBT, via sa plateforme d’innovation territoriale BlueThauLab, avec le concours de Sète agglopôle méditerranée.
Adressée à tous les aménageurs du bassin de Thau, intéressés par la gestion des eaux pluviales et la maîtrise de l’artificialisation des sols, cette matinale s’est séquencée en conférences, partage de connaissances et méthodes collaboratives.
Au programme : « la place de l’eau dans les stratégies ZAN », « désimperméabilisation et ruissellement : des pratiques communes à inventer ! » et « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la désimperméabilisation sans jamais oser le demander… » avec speed meeting intégré (rencontres individuelles opérateurs / institutionnels).
Le Syndicat mixte du bassin de Thau a fait de la problématique de la désimperméabilisation un volet central du Contrat de gestion intégrée et de transition écologique (CGITE) en cours dans lequel toutes les collectivités du bassin de Thau sont impliquées. C’est une thématique importante dans le SCoT de Thau en cours de révision, en lien avec les enjeux de l’eau. Peu à peu, l’ambition est de créer un vrai centre de ressources pour les collectivités du territoire afin de les conseiller, les orienter voire explorer avec elles des solutions nouvelles en matière de désimperméabilisation.
De quoi s’adapter au mieux au changement climatique !
Pour Yves Michel, Président du SMBT :
« Dans un contexte d’adaptation au changement climatique, il est important de repenser l’aménagement et l’urbanisme en zone littorale. Les élus du territoire sont mobilisés pour avancer les solutions nécessaires pour changer le modèle de développement.
La désimperméabilisation s’inscrit précisément comme un moyen de conjuguer bonne gestion de l’eau, biodiversité et aménagements urbains. La communauté de pratiques sur le bassin de Thau est stimulée par toutes sortes d’initiatives et de partenariats pour imaginer la ville de demain : ateliers, voyages apprenants, travail collaboratif avec des étudiants ingénieurs…
Un programme riche qui se poursuit pour conforter la prise de conscience collective de l’importance de la gestion de l’eau dans nos villes et villages ».