Le Horla, c’est un classique de Maupassant mis en scène et interprété à Poussan par Frédéric Mounier de la Compagnie du Théâtre Solaire, un Monologue adapté de la nouvelle fantastique de Guy de Maupassant.
Son adaptation consiste uniquement en quelques rares coupes et il faut savoir que les mots de l’auteur sont absolument respectés sur scène par Frédéric Mounier qui réalise à différents niveaux une performance. Le public l’avait compris, il est venu assez nombreux.
Voir la présentation de « Le Horla ».
Le Horla est une longue nouvelle fantastique et psychologique de Guy de Maupassant parue en 1886, puis dans une seconde version en 1887. L’auteur y décrit la déchéance progressive et dramatique du narrateur poursuivi par une créature invisible, baptisée « le Horla », dont il ne sait si elle est réelle ou le résultat d’un trouble psychiatrique. Il cherchera à s’en débarrasser par tous les moyens possibles. Dans ce récit psychologique, Maupassant présente un personnage autodestructeur constamment torturé, d’abord gagné par le doute et qui finit par sombrer dans la démence en passant par divers états... (Wikipedia)
D‘ailleurs à l’époque, en 1886, Guy de Maupassant écrivait :
« J’ai envoyé aujourd’hui à Paris le manuscrit du Horla ; avant huit jours, vous verrez que tous les journaux publieront que je suis fou. […] C’est une oeuvre d’imagination qui frappera le lecteur et lui fera passer plus d’un frisson dans le dos car c’est étrange. »
On y découvre un homme qui est peu à peu persuadé qu’un être invisible vit près de lui et se nourrit de sa vie pendant son sommeil. Est-il victime d’hallucinations, devient-il fou, ou bien est-il la première victime d’un être surnaturel ?
À travers son journal intime, nous rencontrons cet homme qui paraît sain d’esprit, découvrons les différents phénomènes auxquels il est confronté, suspendus que nous sommes pendant plus d’une heure à son destin, jusqu’à en découvrir l’issue.
La justesse des mots et la beauté du texte, vous aident à vous laisser emporter par un suspense des plus captivant en vous plongeant dans l’étrange, dans un monde que la plupart des humains ne voient pas, ne perçoivent pas, et ne font qu’approcher…
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