Au Poulailler du Strapontin « La Roue Tourne » bien car il présentait avec l’aide de la troupe du Strapontin pour l’accueil et l’organisation « LA ROUE TOURNE » , justement, réservée à un public adulte ces samedi 14 et dimanche 15 octobre 2018.
Le Poulailler du Strapontin qui est une école du rire, regroupe dans une franche camaraderie des adultes des ateliers de la troupe qui sont comme de grands enfants et qui prennent du plaisir à jouer ensemble. Guidés par Marie-Anne Mouraret, ils ont atteint un haut niveau où le texte n’est plus une contrainte, où se produire sur scène est presque naturel.
Durant ces deux représentations ils donnaient le meilleur d’eux-même sur une création qui ne pouvait laisser indifférent et qui faisait appel au public pour participer un maximum par ses cris, ses rires ses applaudissements.
L’on allait y découvrir un spectacle déjanté sur ces jeux TV qui inondent les écrans…
« Toujours » du pain et des jeux « , avec des animateurs vedettes toujours plus orgueilleux, et des candidats » prostitués » a la gloire et à l’argent…
Heureusement que la roue tourne ! Mais les perdants d’hier se révèleront les tyrans du chaos futur… Faites vos jeux, messieurs dames, ça va saigner au casino des gougnafiers de l’ « entertainment » audiovisuel ! « Précisait le Poulailler.
Le Poulailler avait donc annoncé la couleur et le chauffeur de salle, animateur mettait le public en condition pour qu’il soit prêt et chaud pour intégrer cette pièce aux accents bien prononcés.
Si Adam et Eve allaient jouer des présentateurs douteux, l’on comprenait vite que les sélectionnés et les participants n’allaient pas faire dans la dentelle en poussant loin les traits de leurs personnalités bien affirmées, que ce soit au niveau sexuel, social, environnemental, politique ou encore syndical.
Le ton était donné par tous ces candidats qui avaient une longue expérience de la vie dans tous les domaines…
Et c’est dans cette ambiance chaude et survoltée que la roue allait tourner, une roue qui ne faisait pas que des cadeaux aux 6 candidats, pouvant remettre leur niveau de vie en jeu et bien d’autres choses en déséquilibre.
Salle comble pour les 2 représentations avec un public participatif, qui ne sera pas resté insensible, dans un sens ou dans un autre, mais qui au second degré aura l’occasion de se poser quelques questions.