Pour la 1ère pièce de sa programmation, en septembre, le Strapontin accueillait « DIABLE D’HOMME » de Robert Lamoureux jouée PAR LA COMPAGNIE COTE COUR, COTE JARDIN, ce samedi soir à la Salle Paul Vilalte.
Une pièce où Robert Lamoureux, son créateur a su associer les situations cocasses et une fine observation du comportement féminin pour éveiller les sens et l’esprit des spectateurs.
Et la Compagnie « Côté cour côté jardin » restitue à merveille l’humour de l’auteur avec une touche particulière.
On y retrouve « Un écrivain médiocre et besogneux voit son quotidien perturbé par l’apparition soudaine du diable à sa table de travail. Il surgit subrepticement dans le cabinet de travail de cet écrivain en mal d’inspiration, entouré de femmes toute la journée et il lui propose un marché : la damnation des personnages du roman qu’il est en train d’écrire contre la promesse d’obtenir le Prix Goncourt. L’écrivain d’abord réticent finit par accepter. Le diable prend alors l’identité d’un certain Lauret-Bayoux et se présente chez la directrice d’une boite d’intérim avec un tableau emballé sous les bras., ce tableau n’étant autre que le portrait d’une lointaine Aïeule de la directrice. Celui-ci lui propose un pacte qui consiste à damner les cinq femmes de son dernier roman. L’écrivain accepte ce contrat diabolique… Les pouvoirs du diable seront-ils suffisants face à l’instinctive solidarité féminine ? ».
Ce dont ne se doute pas l’écrivain c’est que « les femmes même imaginaires sont beaucoup plus rusées qu’elles ne semblent le paraître, et notre pauvre Diable retournera vite d’où il vient sans pouvoir atteindre ses objectifs. »
Une analyse personnelle des relations homme-femme de Lamoureux qui ne laisse pas indifférente car pour le public très nombreux pas question de rester insensible et chacun des spectateurs penchait soit du côté diabolique soit du côté des femmes qui sont dans l’histoire, en fonction de son Moi intérieur et certainement de son vécu.