Julien Lacombe, tout d’abord, parlez-nous de votre parcours…J’ai débuté dans mon petit village à Saussan, où mon père m’a transmis sa passion et aujourd’hui, je l’en remercie. J’ai ensuite eu la chance de connaître le sport étude au MHSC à l’âge de 12 ans, avant de revenir un peu plus tard vers chez moi à Pignan. A l’ASP, j’ai terminé ma formation et j’ai effectué mes premiers pas en seniors pendant deux saisons, j’étais alors âgé de 17 ans. C’est également cette année là que j’ai commencé à entraîner de jeunes joueurs. Dès la deuxième saison, nous avons fait le doublé coupe – championnat en moins de quinze ans. En 2006, alors que je jouais à Mèze, j’ai été victime d’une fracture du fémur, qui m’a éloignée des terrains pendant un bon moment. C’est cette période qui m’a renforcée dans l’idée de devenir entraîneur. Aujourd’hui, mon équipe a terminé championne de deuxième division en U15.

Que représente le football à vos yeux ?
C’est est un sport collectif où il y a de l’échange en permanence. Le football permet de transmettre de la joie, des rires et des pleurs. C’est aussi un langage universel qui n’a pas de frontière.Quel est votre modèle de joueur ?
J’aime les joueurs qui ont un petit gabarit, qui sont vifs et techniques. Un peu comme Valbuena, Regattin ou encore Giuly.Et de coach ?
Au niveau national, je dirais Antonetti et Dupraz pour leur côté sanguin et franc. Au niveau international, je dirais plutôt Simeone et Klopp.

Quel est votre style de jeu préféré ?
J’aime quand le jeu est fait de passes courtes, qu’il est porté vers l’avant entre les lignes et dans les intervalles.

Que retenez-vous de cette saison ?
J’ai été très content de faire partie du projet du nouveau et unique club à Mèze, qui a permis de réunir les meilleurs joueurs de la ville et d’avoir de tels résultats. La saison a été exceptionnelle, notamment grâce à mes deux présidents Ghislain Guirao et Grégory Bernal qui m’ont fait confiance. Je remercie également Christophe Archimbeau et Henri Fournier, qui m’ont fixé cet objectif de monter et surtout mes trois dirigeants que je remercie infiniment : Juan Cannovas, Jérôme Lacombe et Slimane Meenana, sans qui tout cela n’aurait pas été possible.

Que pensez-vous du niveau du football héraultais ?
Je pense que pas mal de clubs font du bon travail. Beaucoup de gens s’investissent, c’est très important. L’image que donnent tous les clubs présents dans les championnats régionaux et nationaux est également plutôt positive. Mais il reste encore du boulot pour pérenniser sur du long terme. Le parfait exemple étant l’AS Béziers.

Qu’appréciez-vous dans votre rôle de coach ?
Ce qui me plaît vraiment, c’est l’échange avec mon adjoint pendant toute la semaine pour faire la meilleure équipe possible le week-end. J’aime également cette faculté à faire basculer un match par un changement tactique ou de joueurs quand ton équipe est dans l’impasse. J’adore également être bon et efficace dans l’animation de ma séance car si je ne suis pas bon, mes joueurs peuvent le ressentir et être moins performants.

Êtes-vous davantage attiré par le coaching des jeunes ou des seniors ?
Après douze ans avec les jeunes, j’ai décidé de m’engager au CA Poussan en PHA. Le CAP m’a accordé sa confiance en la personne d’André Funes, le président, mais également Dominique Brun, vice-président et responsable seniors. J’ai également accepté ce projet car Laurent Llopis m’a rejoint. Il reste sur une belle expérience de deux ans en tant qu’adjoint à Mèze et a terminé sur une montée en DHR.

Comment vous voyez-vous dans l’avenir ?
Sur un banc de D1, peu importe le pays (rires). Plus sérieusement, je ne veux pas me projeter trop loin. Accrocher le maintien avec Poussan en fin de saison sera déjà une très bonne chose.