L’argument est connu : un jeune officier français marié à une princesse héritière, habitué à la gaieté et au charme de Paris, fuit le palais de sa jeune épouse pour aller, en joyeux célibataire qu’il est, applaudir les musiciennes de la ravissante Franzi. Une tendre idylle naît entre les deux jeunes gens, bien vite interrompue par l’arrivée inopinée de tous les grands dignitaires de la Cour. Comprenant alors son devoir, la tendre Franzi trouvera dans la musique une douce consolation lors d’une dernière valse.
Cette opérette tient les promesses de son titre : la valse y domine, ardente, capricieuse, s’affirmant dans une merveilleuse joie de vivre. Ambassadeur de l’esprit viennois, Oscar Straus n’a eu de cesse de parcourir le monde, partout où rayonne la valse, qu’elle soit chanson, opérette ou film. Il compose notamment des musiques de films pour Ernst Lubitsch, La Ronde pour Max Ophuls. Il reste l’inoubliable compositeur des Trois Valses pour Yvonne Printemps.
Entouré d’une solide distribution, ancien chef d’orchestre permanent au Théâtre du Capitole nommé par Michel Plasson, Claude Cuguillère conduit ce Rêve de valse avec brio.