Natif d’Argelès sur Mer, Pierre Cazenove, a toujours préféré à la mer les montagnes des Pyrénées Orientales.
Il s’y rend régulièrement, en a exploré tous les recoins et particulièrement ceux qui permettent d’accéder au Capcir et à la Cerdagne. Il a bien-sûr eu le coup de foudre pour le fameux train jaune qui circule sur la voie ferrée qui va de Prades jusqu’au-delà du Puymorens, vraiment un élément essentiel de la Région.
Sur celle-ci existe le Pont Gisclard, un pont révolutionnaire à l’époque de sa construction.
Pierre, qui désirait aller plus loin et laisser des traces écrites, a créé une collection afin d’éditer ses livres, « Les carnets du train jaune », qui traitent de cette région vraiment particulière. Il a déjà sorti le tome 1 sur la ligne du train jaune et ce dimanche, il dédicaçait le tome 2, un livre qui raconte comment fut construit le pont Gisclard, du côté de Mont-Louis, un pont réalisé avec un système de « fermes » triangulaires et des raccords d’intersection qui le rendent beaucoup plus stable.
Car ce pont suspendu porte le nom de son concepteur, Gisclard, un homme qui avait alors résolu les problèmes de vibrations lors des passages de charges. Il avait révolutionné le système et l’on peut dire que le viaduc de Millau se situe dans sa lignée.
————————————————————————————————————————-Pour aller plus loin, il faut se plonger dans le livre qui était proposé au Kiosque ce dimanche matin et qui restera quelques temps à la vente au centre presse.
Et bientôt, alors que le tome 4 est en préparation, paraîtra le N°3, un livre consacré aux Bouillouses, à l’hydro-électricité et au génie des hommes dans cette région montagneuse.
Ensuite vous saurez comment, Albert Gisclard a trouvé la mort dans un train d’essai, le 31 octobre 1909 car si tout paraît simple de nos jours, la construction et la réalisation de la ligne du train Jaune furent dignes d’une grande épopée.