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Grâce à sa passion, le passé peut se conjuguer au présent quand on la rencontre. Pour cette Poussannaise, tout a commencé par hasard quand des amis lui ont donné des cartes postales illustrées par des photos de Poussan. Au cours de ses sorties, elle en a trouvé d’autres puis petit à petit elle a décidé de les collectionner. La passion était née, elle ne cesse de croître.
Si elle tient à ne pas communiquer toutes ses « sources », elle est capable de parcourir des dizaines de kilomètres pour se rendre à une exposition, un vide-grenier à une bourse d’échange ou chez un particulier.
Avec l’aide d’internet, elle complète ses recherches ou se documente.
Arlette Adgé Rive est vraiment émerveillée devant certaines de ses cartes qui réveillent des souvenirs et devant d’autres qui révèlent des détails. Pour certains d’entre nous, « La bascule » peut reprendre vie, d’un côté ou de l’autre du Riverain, l’école maternelle aussi, à la place du bureau de poste actuel. Nous retrouvons même un hôtel et un bureau de tabac sur le Riverain. Que dire de la gare à la sortie de Poussan, en allant vers Gigean !
Pas de nostalgie, mais une lecture visuelle qui permet un rapide retour vers un passé dont nous sommes issus. On y retrouve une partie de l’histoire de la commune, depuis 1905. (En noir et blanc)
Viendront rapidement les cartes colorisées.
La plus ancienne de sa collection est une carte représentant Poussan qui daterait de 1902. Sur une autre de 1905, l’on peut voir l’usine à acétylène qui fonctionnait sur le Riverain.
« Ce sont des pages de notre histoire qui s’ouvrent pour nous rappeler que des générations ont laissé leurs traces et leurs empreintes dont nous sommes les héritiers. »
Avec plus de 200 cartes dont une belle série des années 60, Arlette a maintenant envie de montrer sa collection et d’exposer toutes ses cartes pour que les Poussannais y retrouvent un de leurs ou bien tout simplement mettent des images sur ce qu’a été Poussan autrefois. Nous en profiterons alors.
