En 2013, c’est Loeffler qui ouvrira la saison des expositions au Foyer des Campagnes.
Vernissage de la sienne, le vendredi 12 avril, à partir de 18 h 30
Visite de l’exposition du 12 au 28 avril 2013,
du mardi au dimanche, de 17h à 20h
renseignements :
Service culture : 04 67 18 35 94 – 06 81 31 48 24 – culture@ville-poussan.fr
Service communication : 04 67 78 99 56 – communication@ville-poussan.fr
www.ville-poussan.fr et blog.ville-poussan.fr
Longtemps Jean-Pierre Loeffler a vécu sous influences. Comme tous les peintres dignes d’intérêt, c’était un grand blessé. Piqué par Cobra, mordu par les Fauves, il a même faillit être écrasé par Soutine…
Son travail est basé à la fois sur des scènes familières où règnent, bonheur, joie de vivre et beaucoup d’insouciance, en poursuivant parallèlement un succulent bestiaire.
Puis, convalescent avec les expressionnistes allemands, il finit par se forger une santé de fer.
Désormais, parfaitement bien dans ses pinceaux, il s’autorise encore quelques
allusions à Emil Nolde et Oskar Kokoschka. Thèmes violents, couleurs crues,
aplats robustes. Une « inharmonie » vibrante et savante. Histoire de rendre hommage aux mages, ses préférés, le temps du fameux vert de l’amitié. Comme ces deux révoltés, sa peinture n’est pas de tout repos. Elle tranche à vif dans l’art, va là où ça fait mal sans aucun faux-semblant. Une sensation de crudité au plus prés des sentiments. Mais de la violence d’une grande humanité.
Même ses monstres jaillis de son enfance, gueules béantes, émeuvent. Parce que l’homme est bon, sincère et humble. Un parcours discret jalonné d’académies et ateliers parisiens. Quelques expos mais pas trop, car sa peinture n’est jamais facile.
Et même si aujourd’hui ses personnages s’égayent autour de grandes tablées, font du manège ou déjeunent sur l’herbe, tout n’est pas rose.
Rira bien qui rira le dernier. La nature humaine cache toujours des secrets que la bienveillance critique de cet « émotioniste » passionné arrive à dévoiler.