Entre déficit hydrique et hausse des températures, la « Vigne » parvient à s’adapter sur le territoire de Thau.
Sur le Département de l’Hérault l’hiver fut particulièrement sec après un automne 2022 durant lequel les sols étaient en déficit hydrique…
Au printemps, la vigne a donc débourré dans des conditions difficiles avec un manque d’eau, des vents violents et de plus, bien secs…
Heureusement, grâce à quelques pluies depuis le 15 mai, la vigne a pu se développer normalement et a montré qu’elle était capable de rattraper son retard en végétation.
Malheureusement pour certains secteurs de l’Hérault impactés par de forts orages, ce fut des dégâts avec pluies abondantes et grêle.
Sur le secteur du bassin de Thau, nous en sommes, après une période de floraison satisfaisante, au stade de la nouaison.
(La nouaison est la phase initiale de la formation du fruit. C’est le moment où l’ovaire de la fleur se transforme en fruit après la fécondation. L’époque de la nouaison, pour la vigne, se déroule après la floraison, les baies de raisin ont alors la grosseur d’un grain de poivre.)
Pour les cépages les plus avancés (Chardonnay Blanc), l’on en est même à la fermeture de grappe.
Avec certaines pluies adaptées au développement de la vigne, l’on peut espérer que les raisins arrivent aux vendanges sans trop de stress hydrique, si, les températures maximales de cet été, ne dépassent pas trop les 35/36° (surtout plusieurs fois de suite).
Seule sa végétation pourrait alors, un peu la protéger. Croisons les doigts…