Depuis novembre en fonction de la situation des parcelles des viticulteurs ainsi que des cépages concernés, la taille occupe une grande partie du temps de travail.
Et il en sera ainsi jusqu’à fin mars pour les exploitants agricoles du secteur.
Il faut espérer qu’il ne gèle pas de bon matin, mais aussi que les températures ne grimpent pas trop vite en journée. La poussée de la végétation serait alors accélérée et ce serait préjudiciable. Autour de Poussan, l’on utilise principalement la taille « Guyot » (voir sur http://blog.ville-poussan.fr/?p=67064 )mais chacun adapte sa méthode selon ses besoins. Car la taille a bien évolué ces 30 dernières années et les méthodes en gobelet ou en éventail sont plus ou moins laissées de côté…
En effet, celles-ci ne conviennent plus aux récoltes mécaniques d’aujourd’hui. (Machine à vendanger).
Il faut comprendre aussi que la taille mécanique se développe d’année en année afin de réduire les coûts relatifs à la taille manuelle, celle-ci représentant de grosses charges pour les exploitations. (Lire sur : http://blog.ville-poussan.fr/?p=48014)
Les viticulteurs terminent donc cette longue période avec l’espoir de voir la vigne se développer au mieux.
Ils commencent à réaliser des labours pour détruire la couverture végétale qui s’est mise en place durant l’hiver et pour aérer les sols.
Et si ceux-ci sont déjà en déficit hydrique par rapport à la moyenne, tous les viticulteurs espèrent que les pluies de printemps permettront de revenir à la normale comme en 2020.
Ce serait bien bénéfique pour la vigne mais aussi pour la Nature environnante…
Jean-Marie P