Sète agglopôle méditerranée est pleinement engagée, aux côtés des partenaires institutionnels qui l’accompagnent et en pleine concertation avec les acteurs socio-économiques qui la composent, dans la transition écologique de son territoire.
Une nécessité pour le Président François Commeinhes, qui souligne « qu’en dépit de notre engagement historique pour le développement durable, la frénésie des activités humaines à travers le monde nous oblige à une responsabilité collective. »
Le Plan Climat Air Energie Territorial (plus d’infos sur www.agglopole.fr, rubrique Projet / Transition énergétique), un des plus puissants outils de planification qu’une collectivité puisse animer, constituera un levier d’action particulièrement efficace pour assurer cette transition à l’échelle du territoire.
Les grandes orientations fixées par le plan, présentées jeudi 26 novembre à l’occasion d’un comité de pilotage aux Maires et aux Vice-présidents qui y ont apporté leurs contributions, permettra en effet de répondre à trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 36%, diminuer nos consommations énergétiques à hauteur de 20 % et promouvoir l’usage des énergies renouvelables pour qu’elles représentent 50% de la consommation.
Cinq axes structurants ont été définis, eux-mêmes déclinés en 15 orientations et 60 actions. Rénovation énergétique du bâti, massification de la production d’énergie renouvelable, accompagnement pour la conversion de la flotte de véhicules vers des carburations décarbonées… autant d’actions concrètes parmi de nombreuses autres qui permettront d’atténuer l’impact des secteurs énergivores, dominés sans surprise par les transports routiers et le bâtiment, qui représentent à eux seuls respectivement 44% des et 38% des consommations énergétiques et 56% et 23 % des émissions de gaz à effet de serre.
Le plan d’action défini doit maintenant être approuvé lors de la prochaine réunion du Conseil communautaire, avant d’être présenté dans une démarche de concertation aux personnes publiques associées que sont l’Etat et la Région, ainsi qu’aux citoyens.
Son adoption définitive devrait donc être actée à l’été 2021, concrétisant un engagement total historique de plus de 128 M€ d’ici 2026 pour favoriser l’émergence d’un modèle bas carbone conciliant développement économique et protection de l’environnement.