« Nous l’avons effectuée en 12 étapes essentiellement en Lozère, Margeride et Gévaudan, avec des paysages très sauvages, des lacs et des vaches dans les estives . Nous avons rencontré très peu de randonneurs car ce circuit est peu connu et pêche un peu par des étapes très mal balisées . Donc c’était quelquefois un peu à l’aventure. »
Mais il faut savoir qu’Il y a près de 250 ans, entre les monts d’Aubrac, la Margeride et la montagne ardéchoise, les errances de la Bête du Gévaudan ont mis en lumière une région méconnue.
C’est un pays de hauts plateaux, où affleure constamment le granite, autour des monts Mouchet et Chauvet, découpés par les vallées profondes de l’Allier et de la Truyère.
L’altitude moyenne de 1 000 m entraîne des hivers froids et enneigés et des été courts et orageux. Relief et climat ont longtemps rendu les communications difficiles. Ces circuits guident les pas du randonneur sur les lieux même des sinistres exploits de la Bête. Il découvre un pays authentique aux traditions préservées : des maisons trapues aux murs épais, un pastoralisme toujours vivant avec thermes, filatures…
Vraiment un circuit particulier dont nos deux randonneuses garderont un excellent souvenir avec de belles rencontres. .