Avec « Triptyques atypiques », Agnès Varda renoue avec son premier létier : la photo argentique dans une expo à Paris, Galerie Nathalie Obadia.
Cette exposition montre une image centrale, une photographie imprimée et accrochée au mur, et des vidéos projetées de part et d’autre. Il s’agit de juxtaposer la fascination que peut exercer un visage immobile ou figé dans l’instant, et l’énergie qui est dégagée par des images en mouvement directement liées.
Agnès Varda, réalisatrice emblématique de la Nouvelle Vague, aime à se décrire comme «une vieille cinéaste devenue jeune artiste visuelle». «Triptyques atypiques» fait référence au chiffre 3 et aux triptyques de la peinture ancienne qu’Agnès Varda affectionne. Des Portraits à volets vidéo montrent une image centrale, une photographie, généralement en noir et blanc (argentique), imprimée et accrochée au mur et des vidéos projetées de part et d’autre. Il s’agit de juxtaposer la fascination que peut exercer un visage immobile ou figé dans l’instant, et l’énergie qui est dégagée par des images en mouvement directement liées au personnage central.