Service national universel (SNU) : mode d’emploi

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Depuis le 16 juin et jusqu’au 28 juin 2019, 2 000 filles et garçons de 15 à 16 ans expérimentent dans 13 départements le Service national universel (SNU) que devront accomplir à terme tous les jeunes. Service-public.fr vous explique en quoi cela consiste.

Sur les 4 000 candidats à la phase de test du SNU, 2 000 volontaires ont été sélectionnés, dont 50 en situation de handicap. Lycéens, décrocheurs scolaires, apprentis, élèves en CAP, ils ont été répartis dans 13 départements : Ardennes, Cher, Creuse, Eure, Guyane, Hautes-Pyrénées, Haute-Saône, Loire-Atlantique, Morbihan, Nord, Puy-de-Dôme, Val-d’Oise et Vaucluse. Leurs frais de déplacement sont pris en charge par l’État.

3 étapes clés

Une phase de cohésion obligatoire de 2 semaines hors du département de résidence l’année qui suit la classe de 3e. Elle propose :

  • Des modules collectifs avec activités pratiques et mises en situation :
    • Initiation au code de la route ;
    • Formation aux premiers secours, activités sportives et de cohésion ;
    • Développement durable et transition écologique ;
    • Défense et sécurité nationales ;
    • Citoyenneté et institutions nationales et européennes ;
    • Connaissance des services publics et accès aux droits.
  • Des bilans personnels :
    • Bilan de santé avec examens médicaux et entretien avec un médecin ;
    • Évaluation des apprentissages fondamentaux de la langue française ;
    • Point d’étape sur les compétences, notamment numériques.

Les volontaires portent un uniforme. Ils sont hébergés dans des « centres SNU » (internats, centres de vacances ou de formation, Crous, etc.) en maisonnées de 10 jeunes avec un tuteur justifiant d’un Bafa et des encadrants plus expérimentés (environ 450 cadres ont été recrutés, soit 1 encadrant pour 5 jeunes). Ils sont répartis par cohortes de 150 en moyenne dans 14 centres.

Les journées commencent par le salut au drapeau et le chant de l’hymne national, et sont rythmées par différentes activités majoritairement collectives.

Le séjour s’achèvera par une cérémonie républicaine.

Une mission d’intérêt général obligatoire de 2 semaines près de chez soi pendant l’été 2019 ou au cours de l’année scolaire 2019-2020

La mission est préparée dès le séjour de cohésion, en s’appuyant notamment sur des forums avec des témoins et des experts et sur l’intervention de jeunes bénévoles et volontaires.

Elle peut se dérouler tout au long de l’année (minimum 84 heures) ou pendant 2 semaines hors temps scolaire dans une association, une maison de retraite, un corps en uniforme (pompiers, gendarmes, etc.), une collectivité territoriale, un service public. Les domaines sont variés : défense et sécurité nationales, environnement et développement durable, solidarité, santé, éducation, culture, sport, développement international, formation en vue d’un engagement volontaire, etc.

Un accès en ligne à des cours de code de la route sera proposé et, au terme de la mission, une première inscription à l’examen du code sera offerte.

Un engagement facultatif de 3 mois à 1 an dans le département de son choix entre 16 et 25 ans

À l’issue de sa mission d’intérêt général, chaque volontaire peut s’engager sur des missions concernant la défense et la sécurité, l’accompagnement des personnes, la préservation du patrimoine ou l’environnement (service civique, sapeur-pompier volontaire, réserviste, etc.)

  À savoir :

En 2020, le dispositif sera étendu à 40 000 jeunes. Il est appelé à se généraliser au fil des ans à l’ensemble d’une classe d’âge, soit 800 000  adolescents. La généralisation du dispositif pourrait avoir lieu en 2022-2023.

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