Tout est parti d’une annonce sur les différents réseaux sociaux.
L’émission Tous Ensemble allait venir aider une famille dans une commune voisine. C’est dans un élan de générosité que bon nombre de personnes se sont mobilisé pour venir en aide à Laurent et sa famille.Ils ne se connaissaient pas et pourtant, pendant 15 jours, ces anonymes ont donné de leur temps pour eux. Pourquoi, simplement car ils avaient envie de tendre la main en faisant ce qu’ils savaient faire. Rien que sur Poussan, plus d’une vingtaine de personne s’est mobilisée mais les bénévoles sont venus d’un peu partout à travers le département. En plus de Balaruc et des communes limitrophes, Pouzolles, Marseillan, Lunel, St Gely du Fesc, Lunel…la liste est si grande qu’il est difficile de tous les citer.Tous les corps de métiers étaient représentés, mettant parfois leurs chantiers de côté. Des commerçants ont offert les matériaux nécessaires aux travaux et aux aménagements. De nombreuses personnes lambda ont également souhaité donner un coup de main. Certaines ont confectionné et vendus des gâteaux, d’autres ont organisé une tombola, tout ceci dans le but d’acheter de la déco. De nombreux restaurateurs ont joué le jeu et offert chaque jours aux bénévoles des repas variés. C’est toute une chaîne qui s’est organisée.
Nathalie, une bénévole de Poussan présente tous les jours sur le chantier précise « Cela nous a permis de rencontrer des amis. Il y a encore à notre époque des gens pour aider. La télé était le vecteur mais nous, nous étions là tous les jours par plaisir ». Depuis la fin du chantier et la diffusion à la télé, bon nombre de personnes se voient régulièrement. Les Poussannais qui qualifie leur épopée d’« expérience inoubliable », ont tenus à se retrouver ensemble, aux côté de Laurent, de Suzannes, sa maman et de Manuel Alves, le régisseur de l’émission pour rendre hommage à l’ensemble des bénévoles, à ces inconnus que certains ont aperçu lors de la diffusion télé et aux autres qui sont resté dans l’ombre.
Laurent tenait de tout cœur à les remercier et a ajouter « Je me devais d’être là pour eux ».
Stéphanie Verdel