Depuis quelques années, le traitement contre la prolifération des moustiques s’effectue essentiellement avec un bio-insecticide (le BTi), un choix qui mérite à la fois d’être expliqué aux représentants des communes et d’être débattu avec l’apparition d’un nouveau moustique, l’aedes albopictus plus communément appelé moustique tigre, qui a commencé à s’installer dans l’Hérault en 2012.
Ce moustique fait l’objet, dans le cadre d’un plan national mis en place par le ministère de la santé, d’une surveillance et d’actions de lutte, car il est un vecteur potentiel de maladies telles que la dengue ou le chikungunya. Le conseil général a, de par la loi, en relation avec l’agence régionale de santé (ARS), la charge de cette lutte anti-vectorielle et l’EID Méditerranée est mandatée pour y pourvoir.
Mais pour parvenir à lutter efficacement contre cette nuisance, il est indispensable de faire participer l’ensemble de la population, en lui demandant de supprimer ou de gérer très attentivement les eaux stagnantes dans lesquelles les larves de ce moustique prolifèrent. Il est donc essentiel pour les communes de mettre en place une communication soutenue et adaptée sur ce sujet.
C’est dans cet objectif que l’EID Méditerranée a réuni à Frontignan la Peyrade les acteurs concernés dans le département de l’Hérault, ainsi que l’agence régionale de la santé (ARS)
Pour rappel : les usagers peuvent directement contacter l’EID Méditerranée au 0 825 399 110 (numéro de téléphone Indigo : 0,15 € la minute), afin de faire résoudre un problème de nuisance attribuable aux moustiques ou d’obtenir des explications,
Les interventions sont gratuites et l’EID Méditerranée, qui est un service public financé par les collectivités territoriales, propose de nombreuses informations pratiques, notamment sur son site Internet : www.eid-med.org