Il y a quelques années, c’est un de leurs figuiers qui avait attiré notre attention car il était très prolifique. Yvette nous avait alors précisé que régulièrement elle incorporait à la terre de son jardin du compost réalisé dans une machine à compost.
Car naturellement, c’est le cas de le dire, Yvette et Joseph sont devenus des éco-jardiniers qui fabriquent leur compost, qui récupèrent l’eau de pluie pour l’arrosage, qui associent les cultures et qui adoptent des engrais naturels…
Et comme le compost permet d’améliorer la qualité des sols et de renforcer leur stock en humus, comme composter améliore sa fertilité et favorise la vie du sol, les plantes ont de quoi bien se développer.
Cette année, ils n’en reviennent toujours pas. C’est un plant de lavande mis en terre il y a quatre ans qui a eu une croissance extraordinaire. 1m 70 de hauteur et 8 m de circonférence actuellement. Il fait plaisir à voir d’autant que des centaines d’abeilles de différentes espèces viennent y butiner et récolter du nectar.
Vraiment impressionnant quand on sait qu’il a droit à une taille par an. Avec Yvette, les fleurs ont toujours une seconde vie puisqu’elles finiront en infusion, ou dans des petits sachets qui judicieusement déposés dans les commodes et les armoires, parfumeront le linge et chasseront les mites.
Non loin de là un Hibiscus des marais arbore des fleurs de près de 30 cm de diamètre comme pour dire que lui aussi a droit aux égards des mains vertes de toute la famille Sala.
Entre tomates et jujubes , rien n’est oublié. Il y a bien longtemps que Joseph a mis de côté les traitements. Il s’aperçoit d’une année sur l’autre que les fruits évoluent en se protégeant eux-mêmes. Quelquefois, tout de même, il veut bien les aider avec des méthodes naturelles comme avec ce piège à Phéromones (des substances chimiques émises par la plupart des animaux, et certains végétaux, et qui agissent comme des messagers entre les individus d’une même espèce.)
Comme les biochimistes savent dorénavant produire des phéromones de synthèse avec ce procédé, rien de plus simple pour capturer un insecte mâle et pour éviter que les fruits soient trop touchés. Un bel exemple à suivre.