Journée de la résilience : Le SMBT sensibilise le public à la culture du risque

Le jeudi 13 octobre dernier, le SMBT a participé à la première édition de l’événement “Tous résilients face aux risques” initiée par le Ministère de la transition écologique. De nombreux enfants mais aussi des adultes intéressés ont ainsi pu être sensibilisés aux risques naturels qui touchent notre bassin de Thau.

 

Plus de 80 écoliers et collégiens de Balaruc-les-Bains, Loupian et Poussan ont été accueillis au Syndicat mixte du bassin de Thau, ouvert au grand public pour la journée de la résilience. Ils ont pu participer à des ateliers pédagogiques et collaboratifs et à un jeu immersif d’équipe inspiré des escape-games.

La diversité des animations menées au cours de cette journée a contribué à développer la culture sur les risques naturels, à se préparer à la survenance d’une catastrophe ou encore à développer la résilience collective face aux catastrophes. Rendre le territoire de Thau moins vulnérable aux risques naturels est une préoccupation majeure du SMBT et une de ses missions principales.

De nombreuses actions de sensibilisation sont prévues dès l’année prochaine, notamment dans le cadre du PEP (Programme d’Etudes Préalables) du PAPI (Programme d’Actions de Prévention des Inondations) bientôt labellisé !

Plus de 80 écoliers et collégiens de Balaruc-les-Bains, Loupian et Poussan ont été accueillis au Syndicat mixte du bassin de Thau, ouvert au grand public pour la journée de la résilience. Ils ont pu participer à des ateliers pédagogiques et collaboratifs imaginés par Peter Muller et animés par les agents du SMBT. Ils ont appris, tout en s’amusant, sur les risques naturels, les bons comportements à adopter ou encore les solutions mises en œuvre pour y faire face.  expertCapture d’écran 2022-10-18 175026 

  L‘atelier 1, à base de photos d’inondations et d’une carte du bassin de Thau, a permis de sensibiliser les citoyens en herbe aux différents aléas qui touchent le territoire (débordement de cours d’eau, ruissellement urbain, submersion marine, etc.).

L‘atelier 2, composé de cartes type “Taboo”, a aidé nos jeunes participants à comprendre les notions d’aléas, d’enjeux et de risques. Ils ont par exemple appris à reconnaître une submersion marine ou une malaigue et les conséquences de tels phénomènes.

Quant à l’atelier 3, jeu sensoriel de “toucher” à l’invisible au travers d’une boite, il a sensibilisé nos testeurs au contenu d’un kit d’urgence à prévoir chez soi en cas de risque inondation .

L’atelier 4, jeu de plateau adapté du jeu “Crue & d’eau, développé par Episeine, a permis aux “joueurs-apprenants “de développer leurs connaissances sur les inondations, les rivières et les gestes qui sauvent.expertCapture d’écran 2022-10-18 174954

Un 5ème atelier est venu compléter le sujet, mis au point par Mehdi Ezzenfari de la société Predict, partenaire du SMBT sur le projet VIGITHAU Risques (outil d’accompagnement des communes dans la prévision et la gestion des risques hydrométéorologiques en place depuis 2021).

L’objectif était de mettre les enfants dans la peau d’un maire, d’un policier municipal ou d’un agent technique lors d’un évènement d’inondation. Durant l’après-midi, un jeu immersif d’équipe inspiré des escape-games est venu augmenter l’expérience, d’une façon nouvelle et instructive Immergés dans la gestion d’un épisode méditerranéen extrême au sein d’une cellule de crise communale pendant 30 mn, les “gamers” ont dû résoudre plusieurs énigmes et challenges autour de l’alerte et la gestion du risque inondation.

Ce jeu a permis de montrer que de nombreux moyens et outils existaient pour anticiper, réagir et protéger les personnes et les biens (fermeture de routes submersibles, ouverture d’un centre d’hébergement ou encore information aux personnes vulnérables, etc.)

 

Cette pédagogie active a porté ses fruits. Les enfants ont d’ailleurs aussitôt témoigné du plaisir qu’ils ont eu à échanger et de ce qu’ils ont appris :

« On a appris beaucoup de choses comme se repérer sur un plan. C’est au programme de la géographie aussi. »

« On a appris où il y a des inondations et maintenant on sait qu’il faut faire attention. »

« Ça nous a beaucoup plu… On a compris que l’eau est dangereuse quand il y en a beaucoup, qu’il faut faire attention et qu’il y a plus de risque d’inondation quand c’est goudronné. »

« On a appris que les inondations arrivent plus souvent en automne et en hiver et qu’il ne faut pas que l’eau dépasse la hauteur du genou pour éviter de se faire emporter par le courant et que ça devient dangereux à partir de 40 cm d’eau pour une voiture. »expertCapture d’écran 2022-10-18 174915

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