La Journée internationale des Droits des Femmes à Poussan, c’est toute l’année !

Parce que pour la Municipalité de Poussan la défense des droits et des libertés ne se cantonne pas à une journée par an, nous vous proposons à chaque 8 du mois, de découvrir un témoignage, une poésie, une chanson, un portrait… en hommage aux Femmes et à leur place dans la société. Ce 8 mai c’est une poésie d’Anna de Noailles.
Anna de Noailles, née Anna Elisabeth Bassaraba de Brancovan, est une poétesse et une romancière française d’origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933.
La poésie d’Anna de Noailles porte d’abord sa préférence pour la beauté tranquille et l’exubérance de la nature, contrastant avec l’environnement urbain dans lequel elle passera la suite de sa vie.
Anna de Noailles a écrit quatre romans, une autobiographie et un grand nombre de poèmes.
Son lyrisme passionné s’exalte dans une œuvre qui développe, d’une manière très personnelle, les grands thèmes de l’amour, de la nature et de la mort.
Le printemps Poussannais, dans les vignes, la garrigue ou au bord de l’étang suggère au promeneur les mêmes sensations de beauté, de fraîcheur et de multiples odeurs l’enivrent délicieusement.Peut être une représentation artistique de 1 personne
photo : mairie de Poussan
En ces temps compliqués, il est bon de se poser un peu, dans son jardin, sur sa terrasse ou en pleine nature, de fermer les yeux pour s’adonner à la méditation consciente puis, comme Anna de Noailles, de se laisser surprendre et éblouir par la splendeur et l’harmonie de la nature bienfaisante.
« Je méditais; soudain le jardin se révèle
Et frappe d’un seul jet mon ardente prunelle.
Je le regarde avec un plaisir éclaté;
Rire, fraîcheur, candeur, idylle de l’été!
Tout m’émeut, tout me plaît, une extase me noie,
J’avance et je m’arrête; il semble que la joie
Etait sur cet arbuste et saute dans mon cœur!
Je suis pleine d’élan, d’amour, de bonne odeur,
Et l’azur à mon corps mêle si bien sa trame
Qu’il semble brusquement, à mon regard surpris,
Que ce n’est pas ce pré, mais mon œil qui fleurit
Et que, si je voulais, sous ma paupière close
Je pourrais voir encor le soleil et la rose »
Poème « Surprise » issu du recueil « Les éblouissements »

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