La présence des Hongroises et des Brésiliennes dans la poule de qualification pouvait laisser planer un doute avant le début de la compétition. Mais, dès la première journée, les Bleues balayaient toutes les craintes en battant le Brésil (13-1) et en ne laissant aucun jeu à l’épouvantail hongrois (13-0). Une façon d’exorciser la demi-finale perdue contre cette même nation en 2015.
Le Portugal en match d’appui (13-0) comme l’Allemagne en demi-finales (13-0) ne posaient aucun problème aux Françaises.
Les Italiennes avaient un peu plus de mal dans leur demi-finale contre la Catalogne (13-6) alors que les transalpines avaient, elles aussi, survolé leur poule contre l’Allemagne (13-2) et l’Angleterre (13-1).
La finale
Stéphane Mauri, le sélectionneur français, avait logiquement privilégié un démarrage de la rencontre avec les joueuses Paulhan, équipe de championne d’Europe des clubs. Mais la mayonnaise ne prenant pas et les Italiennes menaient à 6 jeux à 3. L’entrée de Nadège Charles au centre à la place d’Océane Pastor puis de Carole Ferrier, en remplacement de Delphine Goud, ne parvenaient pas à endiguer l’avance des italiennes qui finissaient par s’imposer 13 jeux à 6 sans que les Bleues ne soient parvenues à se porter à la hauteur de l’équipe d’Italie.