Dans le cadre de la mise en place d’un Plan Communal de Sauvegarde, la commune de Poussan recherche des volontaires pour former une Réserve Communale de Sécurité Civile.
Cette réserve aura pour but d’aider les services de secours et techniques en cas de catastrophes naturelles ou d’accidents majeurs. Une réunion d’information a eu lieu à la salle de spectacle (MJC) de Poussan, 1 rue des Horts, le mercredi 5 décembre à 18h30.
Récemment encore des événements tragiques comme les épisodes cévenols et les inondations dans l’Aude, l’épisode neigeux l’hiver dernier, les tempêtes ont touché notre région.
La France n’est pas épargnée par ces phénomènes violents et nouveaux qui se développent depuis quelques années. Les communes françaises sont mal préparées pour faire face à ses risques majeurs du XXIème siècle. Comment réagirons-nous demain face à des catastrophes naturelles, technologiques, des tempêtes, des inondations, des feux de forêt coupant durablement l’électricité et les routes, empêchant un approvisionnement en eau et en nourriture dans tout le pays ? Le Plan Communal de Sauvegarde est un document opérationnel qui contribue à l’information préventive et à la protection des populations.
Il détermine et fixe, en fonction des risques majeurs connus dans la commune, l’organisation locale pour faire face à une crise et la gérer. Placée sous la haute autorité du Maire, la Réserve Communale de Sécurité Civile est constituée de citoyens volontaires et bénévoles de tout âge et de tout métier pouvant être mobilisés en appui des pouvoirs publics afin de prévenir et gérer les risques majeurs présents sur le territoire de la commune. L’objectif de la réserve communale est d’aider les secouristes et les pompiers en cas de catastrophes naturelles ou d’accidents majeurs (industriels, écologiques…).
En effet, lors de ces événements graves, la Croix rouge, le SAMU, les pompiers, sont saturés par les demandes d’interventions qui affluent. Le service technique de la commune est souvent également mobilisé sur le terrain. Un contrat sera alors conclu entre vous et le maire.
Cet acte d’engagement est un levier de solidarité. Ce n’est pas simplement un coup de main que vous allez donner, c’est une vraie entraide communale, une force collective que vous allez créer et développer. Il est important d’identifier les personnes susceptibles d’intervenir pour des actions de sauvegarde de la population, tels que le soutien et l’assistance en cas de crise sur notre territoire.
C’est pourquoi la Mairie lance un appel à toute la population pour venir constituer une force d’appoint aux services de secours et aux services de la municipalité. Si vous souhaitez être volontaire à la Réserve Communale de Sécurité Civile, inscrivez-vous à l’accueil de la Mairie.
A savoir : le plan communal de sauvegarde (PCS) est en France un outil réalisé à l’échelle communale, sous la responsabilité du maire, pour planifier les actions des acteurs communaux de la gestion du risque (élus, agents municipaux, bénévoles, entreprises partenaires) en cas d’évènements majeurs naturels, technologiques ou sanitaires. Il a pour objectif l’information préventive et la protection de la population.
Il se base sur le recensement des vulnérabilités et des risques (présents et à venir, par exemple liés au changement climatique) sur la commune (notamment dans le cadre du dossier départemental sur les risques majeurs établi par le préfet du département) et des moyens disponibles (communaux ou privés) sur la commune.
Il prévoit l’organisation nécessaire pour assurer l’alerte, l’information, la protection et le soutien de la population au regard des risques.
Contenu du plan
Le plan communal de sauvegarde décrit l’organisation et la mise en œuvre des dispositions répondant aux obligations légales telles que :
- le recensement des « risques connus » et des « moyens disponibles » (moyens humains et moyens matériels) ;
- la détermination des « mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes » ;
- la fixation de « l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité » ;
- les modalités de « mise en œuvre des mesures d’accompagnement, de soutien et d’information de la population » ;
- le DICRIM (Documents d’informations communal sur les risques majeurs).
Mise en œuvre du plan
Elle comprend au moins :
- l’alerte et la mobilisation des membres du poste de commandement communal ;
- la localisation de l’« événement » sur la commune ;
- la détermination de la « zone de danger » et son « périmètre de sécurité » (ceci peut par exemple dépendre de la force et la direction du vent ; des marées…) ;
- la mise en place si nécessaire d’itinéraires de déviation ;
- l’information à la population par tous les moyens de communication possibles : automate d’appels téléphoniques, fax, haut-parleurs, panneaux lumineux, haut-parleurs embarqués ;
- la sélection de sites d’accueil ou d’hébergement en fonction de leur situation géographique par rapport au sinistre, ainsi que la mise en œuvre de la logistique ;
- la tenue d’une main courante événementielle ;
- la réquisition d’établissements conventionnés de la commune ;
- l’organisation du retour à la normale et l’édition de comptes rendus d’événements.
Les évènements concernés
Ils peuvent être :
- risques naturels et climatiques : inondations, laves torrentielles, glissements de terrain (glissements, chutes de blocs, effondrements, affaissements, etc.), feux de forêts, séismes, canicules, tempêtes (vent violent), orages, cyclones, tornades, fortes chutes de neige, verglas, avalanches, risques glaciaires, éruptions volcaniques, tsunamis, submersions marines ;
- risques technologiques : accident industriel, rupture de barrage, accident nucléaire, accident lors du transport de matière dangereuse (transport de matières dangereuses par la route, le fer, les canalisations, les voies fluviales et maritimes) ;
- risques sanitaires : pandémie, pollution de l’air ou fluviale, pollution du réseau d’eau potable ;