Si certaines exploitations ont été touchées par l’épisode neigeux et par le gel de fin février début mars, la vigne semble n’en avoir tiré que des avantages. « A Poussan plus de 180 mm d’eau de pluie et avec la neige, l’équivalent de 200 litres au m2, cumulés. «
Le gel, fin février, n’a pas impacté la vigne et au contraire a retardé la sortie, et ce qui a été profitable et rare à cette période, c’est que l’eau a eu le temps de pénétrer dans la terre, et lui a apporté de l’azote.
En témoigne le drainage de la vigne de Lionel qui rejette encore de l’eau.
« La fraîcheur actuelle retient le départ du cycle végétatif de la vigne mais dès que les températures vont s’envoler, le départ devrait être fulgurant. »
Après des années de sécheresse, d’après Lionel et Guilhem, viticulteurs, en quantité d’eau, c’est du jamais vu à cette période depuis au moins 5 ans. Cela devrait permettre de reconstituer certaines réserves dans les nappes phréatiques.