La semaine dernière, Jacques Adgé, Maire de Poussan, a participé avec plusieurs milliers d’élus au dernier Congrès des Maires de France. L’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF) organisait son Congrès, du 20 au 23 novembre, à Paris. Un moment important au cours duquel l’AMF célébrait la centième édition de ce rassemblement exceptionnel, renouvelait ses instances (Présidence, Bureau et Comité directeur) et accueillait les plus hautes autorités de l’État.Cliquez sur la photographie pour l’agrandir.
« Réussir la France avec ses communes » était le thème de cette 100ème édition. Le Congrès se tenait du 21 au 23 novembre au parc des expositions de Paris concomitamment avec le Salon des maires et des collectivités locales (SMCL).
A cette occasion,Plusieurs grands débats sur des thèmes majeurs rythmaient les travaux du Congrès dont il est possible de consulter le détail sur le site www.amf.asso.fr : changement climatique et catastrophes naturelles ; les communes et les intercommunalités moteurs d’une nouvelle dynamique ; les territoires ruraux, acteurs incontournables d’une véritable alliance des territoires .
La plénière du jeudi 23 novembre portait sur les finances publiques locales : quelle nouvelle donne ? Une dizaine d’ateliers (très haut débit, politique locale de sûreté, gestion du foncier, développement économique, petite enfance, réussite éducative, civisme et citoyenneté, alimentation, enjeux européens,…) et des point-infos ou forums (urbanisme, achat public local et responsable, communes nouvelles, gestion des bases fiscales, place des femmes dans les exécutifs locaux,…) étaient au programme sans oublier l’héritage territorial à construire avec les JO Paris 2024, proposé également aux congressistes.
Trois temps forts ont marqué cette centième édition du Congrès :
• l’Assemblée générale de l’AMF, avec trois séquences : la partie statutaire (rapports d’activités et finances de l’association), la présentation du renouvellement des instances et le débat d’orientation générale ;
• la célébration du 100ème Congrès à travers plusieurs événements. Une exposition multi-supports permanente qui retraçait l’histoire de l’AMF à travers ses Congrès.
• la présence et le discours du Président de la République le jeudi 23 novembre dans le grand auditorium.
Enfin, une résolution générale a été adoptée à l’unanimité par le 100e Congrès des maires et des présidents d’intercommunalités de France. Elle a été présentée par André Laignel en présence du Président de la République lors de la séance solennelle de clôture, le 23 novembre 2017.
Télécharger la Résolution générale (23/11/2017)
Jacques Adgé nous précise que le discours d’Edouard Philippe (qui a été Maire), fut très pédagogique. Comprenant les inquiétudes des Maires, il n’a pas hésité à aborder tous les sujets même ceux qui font polémique.
« Le message est assez bien passé auprès des participants. Toutes les mesures que le Gouvernement a prises ou va prendre ont été présentées, afin d’expliquer la politique de « En Marche ». »
Pour Jacques Adgé, il ne faut pas s’étonner : « Quand il a présenté son programme, Monsieur Macron, qui ensuite a été élu démocratiquement avait annoncé certaines de ces mesures. »
Le problème actuel, c’est le fait qu’il travaille par ordonnance, car c’est beaucoup plus rapide. Il est donc nécessaire que les partenaires sociaux s’adaptent très rapidement à cette façon d’agir et soient beaucoup plus réactifs pour rester des forces de proposition. »
« Avec des mesures difficiles pour beaucoup de Français et pour les Maires aussi dans la gestion de leur commune, il faut d’après lui s’adapter et se remettre en question à tous les niveaux. »
Même s’il a eu l’honneur d’être un des 15 élus héraultais reçus à l’Élysée par le Président de la République, pour Jacky Adgé, les Mairies doivent fonctionner en faisant des économies, en essayant d’optimiser leurs moyens.
« Niveau pratique, cela signifie, par exemple, au sujet des contrats-aidés, que les associations ou les Mairies qui fonctionnaient avec ceux-ci en plus ou moins grand nombre, devront s’adapter, trouver des solutions, faire appel aux services civiques… Et sur les autres dossiers, comme la disparition progressive de la taxe d’habitation, la baisse des crédits affectés au Logement social, il en est de même… Avec en attendant, des incertitudes et des interrogations. »