Une Cérémonie pour commémorer l’appel du Général de Gaulle, mais pas uniquement…

A 11 h, ce 18 juin, s’est déroulée la cérémonie commémorant l’appel du Général De Gaulle.poussIMG_20230618_110427

  Florence Sanchez, Maire de Poussan, retenue pour des raisons familiales était représentée par  Michel Bernabeu, Adjoint au Maire de Poussan, délégué aux Anciens Combattants et par de nombreux adjoints et élus du Conseil Municipal.

Vu la chaleur et le fait que ce soit un dimanche, le public était restreint et l’on notait la présence des représentants d’anciens combattants,  des membres de l’UNC Poussan-Bouzigues et des porte-drapeaux, de sapeurs-pompiers et de représentants de la Brigade de Gendarmerie de Balaruc les Bains…

Mais cette année pas de déplacement vers le cimetière de Poussan. En effet,  les poussannais étaient conviés à la cérémonie commémorant l’Appel du 18 juin mais aussi l’inauguration de la stèle en mémoire du discours du Général de Gaulle, mais sur la place de la Mairie.poussIMG_20230618_111153

Michel Bernabeu nous précisait que cette stèle avait été désirée par Monsieur Moreau, Président de l’UNC Poussan-Bouzigues, que Madame le Maire avait donné son accord en choisissant son emplacement, sur la gauche de l’Hôtel de ville quand on le regarde de la place de la Marie…

Michel Bernabeu rajoutait :  » l’appel du Général de Gaulle reste toujours vivant et le 18 juin a déjà pris toute sa place dans l’histoire de France. L’emplacement de cette stèle dans un lieu fréquenté rappellera à tous combien il est important pour chaque individu, peuple, et pays de continuer à faire vivre ses valeurs. C’est la leçon de courage et de détermination que les Français libres et les combattants de la seconde guerre mondiale nous ont léguée. Qu’ils en soient remerciés. »poussIMG_20230618_110738

Avec Michel Moreau, Michel Bernabeu allait alors dévoiler cette stèle en mémoire du discours du Général de Gaulle…

Des lectures furent faites par un représentant de l’UNC Poussan-Bouzigues, et par Michel Bernabeu, le premier  faisant lecture du message de l’UNC et l’Adjoint au Maire, faisant lecture du message de Madame Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire…

Il fut précisé : « En moins de 400 mots inoubliables, nourris d’une certaine idée de la France, de beaucoup de courage et d’obstination, de beaucoup de clairvoyance aussi, c’est une page lumineuse de l’Histoire de notre Nation qui s’écrivait au milieu de tant d’ombres. En ce jour, notre gratitude s’exprime envers lui, envers ses compagnons, envers toutes celles et tous ceux qui le suivirent et le rejoignirent. Ils manifestèrent qu’il ne pouvait y avoir de France dans l’asservissement ni dans le déshonneur. Qu’il n’y avait pas de France sans liberté. Vive la République ! Vive la France ! »poussIMG_20230618_111618

Télécharger le message de Madame Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire

Et pour l’UNC, il était rajouté : «  Malgré nos différences, sociales, culturelles et politiques, soyons plus que jamais les héritiers de l’appel du 18 juin . Soutenons nos militaires d’active et nos réservistes qui sont actuellement au front« .poussIMG_20230618_111543

Dépôts de gerbe, temps de silence et Marseillaise se sont succédés lors de cette cérémonie qui s’est terminée par un moment de convivialité.

Vous pouvez retrouver les discours en vidéo …

sur : https://youtu.be/iNfSr3ygPaQ?t=17

https://youtu.be/_pCgGhKXB-s

https://youtu.be/5a_peUWDYtk

Il fut aussi écouté l’appel du Général de Gaulle… Dont voici le texte…

Capture« Le 18 juin 1940, le Général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite et à poursuivre la guerre par tous les moyens disponibles, partout dans le Monde.« 

APPELCapture

Le mardi 18 juin 1940, vers 18 heures, dans les studios de la BBC, à Londres, le général Charles de Gaulle, en uniforme, enregistre un message en français à l’adresse de ses compatriotes « présents sur le territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver ».

Il fait part de sa conviction en la défaite finale de l’Allemagne et invite les officiers et les soldats, les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement à se mettre en rapport avec lui. Pour la première fois, avant même que le gouvernement français ait signé l’armistice avec l’envahisseur allemand, il évoque la « flamme de la résistance française ».

Quatre jours plus tard, le 22 juin 1940, jour de la signature de l’armistice par le gouvernement Pétain, il renouvelle son appel et précise sa volonté de poursuivre le combat. L’enregistrement de cet appel a été conservé à la différence du premier, dont ne reste qu’un brouillon manuscrit et quelques extraits dans les journaux.

Un appel entendu

Deux jours plus tôt, le 16 juin 1940, constatant que le gouvernement dont il faisait partie était déterminé à conclure un armistice, Charles de Gaulle avait quitté Bordeaux dans l’avion du général Spears. Il s’était installé au 7-8 Seamore Grove, près de Hyde Park, dans l’appartement d’un collaborateur, puis avait demandé à Churchill de pouvoir diffuser son appel. Malheureusement, le maréchal Pétain s’étant lui-même exprimé sur les ondes françaises le 17 juin, il avait dû patienter jusqu’au lendemain, anniversaire de Waterloo !

L’Appel est enfin diffusé vers 22 heures, et rediffusé le lendemain 19 juin vers 16 heures.

Une version presque intégrale du texte est communiquée par la BBC à la presse française et publiée dans la presse encore libre du sud de la France. La Dépêche de Toulouse, par exemple, publie un article à ce propos, avec la photo du général, dans son exemplaire du mercredi 19 juin. Aucun Français, dans ces conditions, ne peut prétendre avoir été tenu dans l’ignorance de l’Appel…

Le résistant et député gaulliste Lucien Neuwirth se souvient encore avec émotion des yeux brillants de sa mère à l’écoute de la radio anglaise. Lui-même répond à l’Appel et se rend en Angleterre pour s’engager comme Français Libre.

Quelques personnalités font de même dans les semaines qui suivent l’invasion : les généraux Catroux et Legentilhomme, l’amiral Muselier (qui introduira la croix de Lorraine et d’Anjou comme symbole du mouvement), des officiers… Parmi les pionniers figurent également des rescapés de l’expédition de Narvik (Norvège) et des marins.

 

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