« Archipel de Thau », un nouvel élan pour le tourisme

Bretagne, Lozère Nouvelle vie, So Toulouse, Côte d’Azur France, Ma Région Sud… Depuis une dizaine d’années, les territoires créent tour à tour leur marque touristique destinée à rajeunir leur image et à réunir, sous un même étendard, toutes leurs activités. C’est dans cette optique que les offices de tourisme de Sète, Balaruc-les-Bains, Frontignan, Marseillan et Mèze ont fusionné au 1er janvier 2022. Désormais, les 14 communes de l’agglomération, dont les quatre stations classées, sont représentées au sein d’un office de tourisme intercommunal (OTI) installé à Mèze. Il vise à promouvoir la nouvelle marque “Archipel de Thau, destination Méditerranée” lancée le 16 décembre.

“Préserver la qualité de vie des habitants”

“Ce rapprochement fait de notre office de tourisme un des plus importants de France, ce qui n’est pas qu’une question de taille mais aussi une question de résonance et de poids dans l’attractivité touristique” précise le maire François Commeinhes. “Ce poids va nous permettre d’être plus consulté pour la mise en place des politiques touristiques et de rivaliser avec les grandes destinations de Méditerranée” abonde Tiphaine Collet, directrice de l’office de tourisme intercommunal. Cette nouvelle stratégie s’appuiera sur trois axes : le tourisme quatre saisons, la qualité pour tous et l’écoresponsabilité. “Ce sera plus facile de travailler ces problématiques à l’échelle du territoire. Exemple avec le tourisme quatre saisons en complétant l’offre culturelle sétoise par l’activité pleine nature de Frontignan et le thermalisme de Balaruc-les-Bains” poursuit Tiphaine Collet.

 

“Qualité pour tous signifie de meilleurs activités et hébergements. Le territoire de Sète est extrêmement riche en campings, gites et maison d’hôtes de qualité mais pas assez en hôtels. L’idée, c’est de convaincre les professionnels” ajoute Joliette Coste, adjointe sétoise au tourisme. Dernier axe : le tourisme écoresponsable pour préserver la qualité de vie des habitants et éviter le surtourisme. En incitant les visiteurs à l’itinérance sur le bassin de Thau et en favorisant les déplacements doux, une meilleure gestion des déchets et les achats de proximité.

809 millions : c’est le nombre de retombées économiques par an

Avec près de 20 % de l’emploi local et 809 millions de retombées économiques par an, il ne fait aucun doute que le bassin de Thau doit miser sur son offre touristique. A fortiori dans un contexte sanitaire qui incite les Français au tourisme de proximité. La nouvelle marque touristique veut ainsi attirer les visiteurs dans un rayon de deux heures de voiture toute l’année. “Le bassin de Thau est un des rares endroits de France où on l’a tout, la mer, l’étang, la gastronomie, la culture et plus de 300 jours de soleil par an” souligne Joliette Coste.

Cette mutation de l’offre touristique s’appuiera évidemment sur l’innovation et les outils numériques. Notamment un logiciel d’observation du tourisme en temps réel qui permettra d’anticiper les besoins et mieux analyser la fréquentation à un instant T. Que les Sétois se rassurent, l’accueil touristique Grand Rue Mario Roustan est conservé, tout comme ceux des autres communes. En 2021, sa fréquentation était en hausse de 37 % par rapport à 2020.

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