Soins de proximité par les pharmaciens : ce qui change

Illustration 1Crédits : © Santé publique France

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Au-delà de leur responsabilité traditionnelle dans la distribution des médicaments, les pharmaciens ont un rôle croissant dans l’accès aux soins de proximité : accompagnement, information et prévention. Ils peuvent également être rémunérés pour participer au dépistage de maladies infectieuses et à la coordination des soins.

Le décret du 3 octobre 2018 définit 5 domaines d’intervention du pharmacien d’officine pour permettre un meilleur accès aux soins de ses patients. Le pharmacien peut :

  • mettre en place des actions de suivi et d’accompagnement pharmaceutique garantissant ainsi le bon usage des médicaments et le suivi de l’observance (analyse des informations relatives au patient et à l’ensemble de ses traitements) ;
  • participer à des actions de prévention et de promotion de la santé parmi les domaines d’action prioritaires de la stratégie nationale de santé : campagnes de sensibilisation et d’information sur des sujets de santé publique.

Par ailleurs, il peut être rémunéré pour sa participation :

  • à des actions d’évaluation en vie réelle des médicaments, des dispositifs médicaux et de l’innovation thérapeutique ;
  • au dépistage des maladies infectieuses et des maladies non transmissibles ;
  • à la coordination des soins en collaboration avec l’ensemble des professionnels concourant à la prise en charge du patient.

Pour ce faire, les pharmaciens d’officine doivent remplir certaines conditions : respecter la confidentialité des échanges avec le patient et, pour cela, disposer de locaux permettant « un accueil individualisé », se former et actualiser leurs connaissances. Enfin, avec l’accord du patient, ils doivent intégrer les informations dans son dossier médical partagé (DMP) et assurer un retour d’information au médecin traitant.

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