Au Foyer des Campagnes, Christine Landemaine et le Country Chris Club organisaient un bal country, ce samedi 19 mars avec un thème particulier, celui de la Saint Patrick. Et les amateurs allaient s’en donner jusque tard dans la nuit.La fête de la Saint-Patrick est une fête chrétienne qui célèbre, le 17 mars, saint Patrick, le saint patron de l’Irlande. Et cela expliquait donc les tenues des danseuses et la couleur de certaines moustaches pour les hommes.Des passionnés, pour la plupart habitués à ces journées ou soirées, prenaient énormément de plaisir à danser en ligne avec leurs amis, à partager des danses collectives sur des musiques country qui sont constituées par un mélange de musiques traditionnelles développé principalement dans le Sud-Est des États-Unis et dans les provinces maritimes du Canada, qui a évolué rapidement dans les années 1920 et qui reste très populaire aujourd’hui. Différentes variations du genre ont aussi émergé dans d’autres pays comme en Australie.
Car les tendances sont nombreuses et permettent d’y adapter diverses chorégraphies : rythmique ou traînante, sentimentale ou émouvante, il faut savoir que la country a pour origine les musiques folkloriques celtes et gospel des immigrés anglo-saxons. En 1734, les premiers immigrants irlandais, anglais, gallois, écossais et espagnols qui débarquent aux États-Unis ont fait suivre leurs instruments du vieux continent. Le violon irlandais, le dulcimer allemand, la mandoline italienne, la guitare espagnole, et le banjo africain associés feront naître une musique unique qui vers la fin du XVIIIe siècle trouveront dans les Appalaches, un point de ralliement. Plus tard, en se déplaçant vers différentes régions, les musiciens feront naître plusieurs tendances. Avec le blues et le rhythm and blues noirs, elle a enfin apporté sa contribution dans la musique populaire contemporaine, et notamment dans le rock.
Autant dire que pour bien danser, ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air. En rond ou en couple, Christine était là pour conseiller, pour montrer, et comme par magie, rapidement, les danseurs synchronisaient leurs pas. Du Nashville Song au country rock, le répertoire avait été défini par Christine, mais en l’ayant prévenue, certains pouvaient évoluer sur leurs morceaux préférés.Et pour les néophytes ou pour ceux qui désiraient progresser plus rapidement, durant l’après-midi, Christine proposait une formule « stage ». De toute façon une seule chose comptait, se faire plaisir, ce samedi.