Pour les volontaires qui souhaitaient recevoir des informations et une formation concernant l’utilisation des défibrillateurs, 3 séances avaient été programmées par la Mairie en mars. Elles ont eu lieu à a salle sous la crèche et étaient animées par Jean-Christophe Pézerat. Les inscriptions préalables étaient obligatoires mais Jacques Bousquet, 1er Adjoint au Maire, tient a préciser que de nouvelles formations seront proposées bientôt. D’ores et déjà, les volontaires peuvent se faire inscrire en Mairie, aux heures d’ouverture.
Quelques communes du bassin de Thau sont équipées mais pas encore suffisamment. En France, il y a trop peu de défibrillateurs pour arriver à faire aussi bien qu’aux USA où l’on parvient à sauver 30% des malades en ayant eu besoin.
Nous en sommes très très loin.
A Poussan, un des défibrillateurs est dans le véhicule de la Police Municipale tandis que l’autre qui est actuellement chez le responsable du gymnase sera placé devant les vestiaires neufs. Prochainement, 2 autres appareils seront achetés : ils devraient être mis en place à la Mairie et à la MJC.
Pompier professionnel à Bouzigues, Jean-Christophe précisait que plus il y aurait de personnes formées, plus il y en aurait de sauvées. Ce jeudi 28 mars, nous vivions la dernière séance de la trilogie à laquelle participaient près de 25 personnes du milieu associatif, de l’Education Nationale ou encire des volontaires indépendants.
Après nous avoir présenté l’appareil qui coûte tout de même 2500€, Jean-Christophe expliquait que le défibrillateur nous indiquait la marche à suivre en nous la répétant tant que les actions n’étaient pas réalisées.
Pour mieux comprendre, il nous projetait des extraits d’un film de la fédération française de cardiologie intitulé : une vie égale 3 gestes (Vous pouvez l’obtenir gratuitement en recherchant sur internet). (www.dailymotion.com/video/x96w1n_1-vie-3-gestes_lifestyle)
Car si une personne est inconsciente, ne bouge pas, ne respire pas, il faut rapidement appeler le 15, le 18 ou le 112 et en attendant commencer un massage cardiaque puis utiliser le défibrillateur. La personne a alors un arrêt cardio respiratoire. » Pour la sauver il est nécessaire que son sang irrigue les organes « nobles ». Il faut d’abord commencer un massage cardiaque au niveau du sternum avec une compression de 40 kg en s’enfonçant de 3 à 4 cm pour un adulte en s’assurant que le malade n’a plus de souffle, que sa cage thoracique ne bouge pas et en le touchant (observer plusieurs secondes). Débutez en envoyant de l’air à la victime et si rien ne se passe, c’est parti : 30 pressions, bouche à bouche et on reprend avec 2 souffles. Si au bout de 2 mns, toujours rien, il faut utiliser le défibrillateur qui a toujours une option pour les enfants. (D’ailleurs pour un enfant, le massage consistera en 120 petites compressions par mn avec deux doigts, et du bouche à nez.)
Pour les ados, c’est comme les adultes.
Ayant pensé à donner l’alerte, si vous n’êtes pas mouillé ou près d’une pompe à essence, en s’étant assuré que la victime n’a pas de portable et n’est pas sur une plaque métallique, c’est bon pour défibriler.
L’appareil se manipule aisément, tout est expliqué, des pictos vous indiquent où placer les électrodes sur le malade allongé sur le dos. N’hésitez pas si vous pouvez, c’est mieux que rien et tous ceux qui sont formés donnent de plus en plus d’espoir pour sauver des vies sans que de grandes séquelles soient irrémédiables.
Si le choc électrique n’a pas relancé le cœur du malade, il faut reprendre le massage durant près de 3 mn et recommencer avec le défibrillateur. Ne pas s’arrêter car les secours arriveront et prendront le relais.
Pour terminer la formation, Jean-Christophe nous montrait comment placer un malade en PLS (position latérale de sécurité).
Et si la formation permet d’accéder à la possibilité de sauver des vies, il ne faut pas oublier que comme l’appareil, nous avons besoin de mises à jour. Chaque année des formations complémentaires devraient être proposées pour ne pas oublier et rester opérationnels.