Les nouveaux gérants du tabac-presse de Poussan étaient en place au 5 Boulevard du Riverain depuis le 16 juillet 2012. Ils avaient saisi cette opportunité pour revenir dans l’Hérault, un département qu’ils affectionnent particulièrement.
Ils disaient alors : » Nous avons un peu l’impression de revenir à la maison. Le village est bien sympathique, tout comme les clients qui sont agréables et heureux de voir que le magasin est ouvert. »
Dès leur installation, alors qu’ils avaient un stock de presse limité, ils ont demandé à BDP, Béziers Diffusion Presse, d’avoir un choix plus conséquent pour satisfaire leurs clients, au moins la presse de base. Pas de réponses.
Quand ils ont appris qu’ils pouvaient faciliter la vie de leurs clients en ayant des locaux plus adaptés, ils ont contacté le propriétaire de l’espace qu’occupait le laboratoire d’analyses médicales, au 15 Boulevard du Riverain. Parallèlement, dès novembre 2012, Christine et Christian ont fait une nouvelle demande à BDP, en recommandé.
« Le responsable de BDP au courant du transfert est venu à Poussan le 30 novembre. Il devait faire compléter le dossier auprès de la commission chargée de statuer sur ce transfert. Hors, la promesse de location courrait jusqu’en février. Comme il y a des réunions de la commission 2 fois par mois, nous pensions que la réponse arriverait bien avant et à aucun moment , le responsable nous a indiqué que cela risquait de poser un problème. » Précisait Christine.
Mais, par manque de temps, semble-t-il, le dossier n’est passé qu’en mars ?
Et le 4 mars, ils ont appris qu’ils n’auraient plus l’agrément de Presse. Malgré une hausse de leur développement de 8% (depuis leur arrivée) au niveau de la presse, hausse qui ne peut que bénéficier à BDP, un avis défavorable a été émis. Pour l’instant, officiellement, ils n’en connaissent pas les raisons.
Ils doivent rapidement trouver une solution. Il n’y en a pas 36.
« Nous avons pensé d’abord aux clients qui ne gêneront plus au niveau du stationnement des véhicules, à la sécurité et à la facilité d’accès. Ce n’est pas pour nous enrichir. Nous avons déjà notre clientèle. C’est un drame pour nous. Il est indispensable que nous récupérions cet agrément. Pour l’instant il ne nous reste que le Midi Libre qui nous parvient différemment.’
Christine et Christian vont se battre et tout essayer pour pouvoir travailler correctement.
Si un groupe de soutien s’est créé sur Facebook, ils souhaitent aussi que les élus à tous les niveaux défendent leur dossier juste pour pouvoir continuer comme avant.
http://www.facebook.com/groups/129979170516513/
C’est urgent, car entre l’incompréhension devant une décision qui semble arbitraire et le désarroi, le découragement n’est pas loin.