Après une première phase de cohésion effectuée en internat en juin 2019, les volontaires du Service national universel (SNU) doivent désormais accomplir d’ici à juin 2020 deux semaines de mission d’intérêt général auprès d’une association, d’une collectivité, d’une structure publique ou d’un corps en uniforme.
2 000 volontaires âgés de 15 à 16 ans retenus parmi 4 000 candidats ont expérimenté le SNU dans 13 départements.
Après une première phase de cohésion en juin 2019, des missions d’intérêt général près de chez eux et correspondant à leurs aspirations leur ont été proposées. C’est ainsi que pendant les vacances de la Toussaint, la moitié d’entre eux effectuent cette mission de deux semaines dans l’armée, les forces de sécurité ou la solidarité.
Ils pourront éventuellement poursuivre une période d’engagement de trois mois minimum.
Environs 30 000 nouveaux jeunes volontaires (entre 100 et 500 volontaires par département) devraient participer en juin 2020 à la deuxième édition du SNU. Cette fois, tous les départements seront concernés. La campagne de recrutement commencera en janvier.
Le dispositif est appelé à se généraliser au fil des ans à l’ensemble d’une classe d’âge, soit 800 000 adolescents, et à devenir obligatoire.
À savoir : Chargé d’évaluer la première phase du SNU, l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) a présenté ses premiers constats en septembre après une enquête auprès des volontaires [application/pdf – 0] . Ils font apparaître une très forte adhésion des jeunes au séjour de cohésion et une demande d’amélioration de certains aspects comme l’emploi du temps et l’organisation des journées.