Ylan Chauvet, adolescent poussannais avait décidé en 2018 pour parfaire ses études et son anglais de s’expatrier durant un an aux USA. Le 8 août, il s’était donc envolé vers San Francisco poursuivre son rêve américain , à sa façon.
Ylan était donc arrivé à destination, accueilli par la famille qui le recevait et qui s’occupait de lui.
Du haut de ses 15 ans. il n’avait pas été impressionné car il avait décidé de prendre son avenir en main.
En effet, Il souhaite devenir pilote de ligne puis s’il en a la possibilité astronaute. Pour cela il doit impérativement maîtriser l’anglais. Il était donc scolarisé aux Etats-Unis
« Il fallait impérativement un organisme reconnu par l’Education Nationale car Ylan ayant 15 ans, il doit de par la loi être scolarisé en France ce qui ne sera pas le cas. De plus nous devions être certains qu’il sera repris au Lycée Joliot Curie l’année qui suivra pour passer son BAC S. Nous avons choisi l’organisme WEP pour toutes les démarches et l’organisation de son séjour de 10 mois aux USA. » Précisait alors sa maman, Nathalie Vaultrin Chauvet.
Wep avait alors cherché un Etat qui acceptait la candidature d’Ylan, ce fut la Californie, puis un lycée qui veuille bien l’accueillir, ce fut celui de Stokton à côté de Sacramento et de San Francisco, et enfin, une famille d’accueil, ce furent Ryan, Burke et Léon qui lui ont ouvert la porte de leur maison durant un an.
« Les familles d’accueil sont volontaires pour vivre cet échange et sont bénévoles. »
Et Nathalie rajoutait alors : « Ne croyez pas que cela soit facile de quitter sa famille pendant 10 mois, d’aller vivre dans une famille aux habitudes de vie différentes et dans un pays étranger. Il faut un sacré courage à 15 ans pour faire ce grand saut. «
Après quelques mois loin de sa famille grâce aux nouvelles technologies nous avons pu échanger avec Ylan et établir un premier bilan sur ses nouvelles expériences.
Une fois les 15 premiers jours passés après son arrivée à Stokton, même si la séparation avec sa famille a été difficile à gérer ce fut un peu moins délicat, Ylan se faisant une raison en pensant que le temps était relatif et qu’il allait revoir ses parents bientôt.
Question Amis, il en fit de même en se disant qu’il allait en trouver d’autres aux States, tout en gardant ses camarades français dans son cœur. Il a dû intérioriser, se contrôler et se faire une raison, c’était son choix.
D’autant, que tout était surprenant en Californie: il n’en revenait pas du nombre de différences avec la France et avec notre Languedoc particulièrement.
« Différences de paysages avec des forêts géantes, mais aussi de nourriture, du mode de vie et de la scolarité, des déplacements… »
Au Lycée, 6h d’enseignement par jour en deux fois 3 h avec des cours assez simples pour son niveau et des domaines particulièrement appréciés comme l’Astronomie, l’histoire des USA…. 6 ou 7 matières par jour.
Pour Ylan, c’est une expérience très intéressante car la vie scolaire est très animée même pendant le temps scolaire avec de nombreux événements comme des matches, des animations, des élections de Miss… « On s’éclate beaucoup plus qu’en France et cependant les apprentissages sont très appréciés. »
Mais il n’oubliait pas les objectifs principaux de son année à Stokton, à savoir devenir bilingue en maîtrisant l’anglais du mieux possible, se perfectionner d’une part en astronomie et d’autre-part en histoire des États-Unis. Sans oublier le développement de ses compétences en informatique.
Heureusement, il profitait aussi de loisirs simples : du skate, des films sur Netflix, d’activités culinaires, de la lecture, des sorties en ville…
Mais dès que l’occasion se présentait c’était aussi des voyages et des excursions avec visites et découvertes de la Région et de la Californie pour enrichir sa culture générale.
« Une école géniale, des gens très directs et à la fois cool, un émerveillement qui marque cette période de ma vie.«
Pourtant, tout n’était pas si simple et s’il a eu quelques déceptions par rapport à ce qu’il imaginait, il préférait positiver, ne garder que le meilleur, rester soi-même en sachant qu’à son retour il retrouverait une vie qu’il appréciait et des personnes qui l’attendaient.
En quelques mots il pensait alors : »Ne s’attendre à rien, ni au pire ni au meilleur et en profiter un « max » »
Maintenant revenu en France son analyse n’a pas trop changée.
Ylan qui a mis quelques mois a trouver pleinement ses repères et quelques semaines à gérer la séparation a eu une prise de conscience pour aller de l’avant : « se soucier de ce qu’il avait plutôt que rogner son frein sur ce qu’il n’avait pas aux USA. »