Dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique, vous avez peut-être entendu parler d’un avis rendu récemment par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) sur la procréation médicalement assistée (PMA). Mais qu’en est-il précisément de la PMA telle qu’elle existe à ce jour ? Service-public.fr fait le point sur le sujet.
La procréation médicalement assistée (PMA) ou assistance médicale à la procréation (AMP) s’adresse actuellement aux couples hétérosexuels (mariés, pacsés ou en concubinage) en âge de procréer et ayant des difficultés à avoir un enfant (stérilité, infertilité, maladie grave).
L’AMP correspond à plusieurs types de techniques :
- l’insémination artificielle (la fécondation a lieu à l’intérieur du corps de la femme) ;
- la fécondation in vitro (la fécondation se déroule en laboratoire) ;
- l’accueil d’embryon (l’embryon de parents donateurs anonymes est transféré dans l’utérus de la femme du couple receveur).
Pour bénéficier d’une AMP, le couple doit consulter un médecin ou une équipe médicale spécialisée en fertilité et suivre plusieurs entretiens avec cette équipe. Les entretiens portent notamment sur les motivations des futurs parents tout en les informant sur les techniques d’AMP et leurs conséquences.
Les actes d’AMP sont pris en charge à 100 % par l’Assurance-maladie jusqu’au 43e anniversaire de la mère.