Les modalités de l’examen médical établissant l’absence de contre-indication à la pratique de certains sports sont modifiées. Tel est l’objet d’un arrêté publié au Journal officiel du 15 août 2017.
En effet, pour certaines disciplines sportives présentant des contraintes particulières, la délivrance ou le renouvellement de la licence et la participation à des compétitions sont soumis à la fourniture d’un certificat médical de moins d’un an de non-contre-indication à la pratique du sport concerné.
Les contraintes particulières consistent :
- soit en des contraintes liées à l’environnement spécifique dans lequel les disciplines se déroulent, impliquant le respect de mesures de sécurité particulières ;
- soit en des contraintes liées à la sécurité ou la santé des pratiquants.
Pour chaque discipline sportive concernée, l’arrêté précise les points sur lesquels tout docteur en médecine qui réalise l’examen doit porter une attention particulière et les cas dans lesquels une consultation spécifique complémentaire est justifiée.
Les disciplines sportives concernées sont les suivantes :
- l’alpinisme ;
- la plongée sous-marine ;
- la spéléologie ;
- les disciplines sportives, pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin, notamment ou exclusivement lorsqu’à la suite d’un coup porté l’un des adversaires se trouve dans un état le rendant incapable de se défendre et pouvant aller jusqu’à l’inconscience ;
- les disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé ;
- les disciplines sportives, pratiquées en compétition, comportant l’utilisation de véhicules terrestres à moteur à l’exception du modélisme automobile radioguidé ;
- les disciplines sportives aéronautiques pratiquées en compétition à l’exception de l’aéromodélisme ;
- le parachutisme ;
- le rugby à XV, à XIII et à VII.
Ainsi, par exemple, pour les sports de combat, l’examen médical doit comporter :
- un examen neurologique et de la santé mentale ;
- un examen ophtalmologique : acuité visuelle, champ visuel, et selon le sport pratiqué, tonus oculaire et fond d’œil.
En boxe anglaise, les boxeurs professionnels et les boxeurs amateurs de plus de 40 ans doivent également se soumettre, tous les 3 ans, à une remnographie des artères cervico-céphaliques et à un test d’effort sans mesure des échanges gazeux.