Alcool au volant : le stage de sensibilisation évolue

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Un arrêté publié au Journal officiel du 5 avril 2019 modifie le contenu du stage qui accompagne l’obligation de conduire un véhicule équipé d’un dispositif d’antidémarrage par éthylotest électronique (EAD).

Lorsqu’il est constaté chez un conducteur des troubles de l’usage de l’alcool (une alcoolémie supérieure à 0,8g/l), le préfet de département ou, à Paris, le préfet de police, décide d’une mesure de restriction d’usage du permis de conduire prévoyant l’obligation de conduire un véhicule équipé d’un dispositif EAD et de suivre un stage spécifique dans un établissement spécialisé en addictologie.

Les dispositions relatives à ce stage ont été modifiées. Depuis le 6 avril 2019, il comporte :

  • une séance d’accueil individuel, comportant un entretien avec un professionnel qualifié de l’établissement spécialisé en addictologie (d’une durée de l’ordre de quarante-cinq minutes) ;
  • une première consultation médicale à la suite de l’entretien initial, effectuée par un médecin intervenant dans l’établissement (d’une durée de l’ordre de quarante-cinq minutes) ;
  • cinq séances collectives à visée psycho-éducative et de renforcement des compétences psychosociales, animées par les professionnels compétents de l’établissement (d’une durée de l’ordre d’une heure et demie à deux heures) ;
  • une nouvelle consultation médicale en fin de stage, effectuée par un médecin intervenant dans l’établissement (d’une durée de l’ordre de quarante-cinq minutes).

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