Ce que dit la Sécurité routière
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Cannabis, ecstasy, cocaïne… Selon les chiffres de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 23 % des personnes décédées sur les routes en 2015 ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur sous l’emprise de stupéfiants. La conduite sous l’emprise du cannabis double en effet le risque d’être responsable d’un accident mortel. Ce risque est multiplié par 15 si le conducteur a mélangé cannabis et alcool.
C’est dans un tel contexte que la Sécurité routière lance une nouvelle campagne de sensibilisation sur les stupéfiants et la conduite.
A cette occasion, la Sécurité routière rappelle également les différentes peines associées à la prise de stupéfiants au volant :
- jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 4 500 € d’amende ;
- jusqu’à 3 ans et 9 000 € d’amende si le conducteur a aussi consommé de l’alcool ;
- jusqu’à 10 ans et 150 000 € d’amende en cas d’accident mortel ;
- un retrait automatique de 6 points de permis de conduire ;
- un risque de suspension de permis pouvant atteindre 3 ans, voire l’annulation du permis avec interdiction de le repasser pendant 3 ans ou plus (pour les détenteurs d’un permis probatoire, la première année, le conducteur voit son permis annulé).
La police et la gendarmerie disposent d’un test salivaire qui a la capacité de détecter les différents types de drogues (cannabis, cocaïne, opiacés, ecstasy et amphétamines) en quelques minutes. Ce dépistage est obligatoire en cas d’accident mortel.
À savoir :
En 2017, avec la généralisation du prélèvement salivaire de confirmation, les forces de l’ordre n’auront plus à se déplacer en milieu hospitalier pour qu’un médecin effectue une analyse sanguine en cas de test positif.