L’idée d’une journée spéciale de prière pour les défunts dans le prolongement de la Toussaint a vu le jour dès avant le Xe siècle. A l’époque, les familles déposaient des bougies sur les tombes des défunts et au fil du temps les fleurs les ont remplacées.
Le lien ainsi établi avec la fête de tous les saints répond à une vue théoriquement cohérente : le 1er novembre, les catholiques célèbrent dans l’allégresse la fête de tous les saints ; le lendemain, ils prient plus généralement pour tous ceux qui sont morts. En pays de Thau, comme partout ailleurs, le distinguo devient néanmoins flou entre Toussaint et jour des Défunts, les familles se recueillent et fleurissent les cimetières tout le week-end.
photo: Jean-Marie Philipon