Depuis plusieurs semaines des archéologues travaillent sans relâche et discrètement sur une parcelle, non loin du chemin du Cous où plusieurs villas doivent être construites.
Car en principe, toute personne projetant d’exécuter des travaux d’aménagement affectant le sous-sol et soumis à certaines déclarations ou autorisations en application notamment du code de l’urbanisme ou de celui de l’environnement, à compter d’un certain seuil lié à la nature du projet. Le diagnostic initial ayant été réalisé par le service d’archéologie préventive de la CCNBT, c’est l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) qui a remporté le marché pour assurer le chantier de fouilles. Durant plus de deux mois, méticuleusement, une équipe de l’INRAP travaillait dans le plus grand secret. Il s’agissait pour elle d’assurer ses missions sur ce site avec en plus l’exploitation scientifique de ces opérations d’archéologie préventive et puis la diffusion des résultats.
Les archéologues viennent de mettre au jour un cimetière médiéval avec une quarantaine de sépultures d’enfants ou d’adultes, datant du Moyen Âge. Et si les squelettes sont en très bon état, la présence de plusieurs silos enrichit la découverte.